La Colombie en courts métrages
lundi 16 octobre 2017
19:30
Ces courts (quatre fictions, un documentaire, un film d’animation) tentent de montrer la Colombie dans toute sa diversité. La violence, la mort, la drogue, la religion sont, certes, omniprésentes dans ce pays mais, paradoxalement et à contre-courant des clichés véhiculés en Europe, l’humour, la poésie et l’optimiste ne sont jamais très loin.
les courts-métrages présentés :
Wuejia Nyi (El Camino del Viento)
El Edén
Esto es un revolver
Los Retratos ( Portraits )
Lupus
Como la primera vez ( Comme la première fois )
1er
court-métrage
Wuejia Nyi (El Camino del Viento)
Réalisateur : Diana Marcela Torres Llanten
Année : 2013
Durée : 13 min
Résumé : Tous les matins, Erika, cinq ans, et son frère Jhon Anderson, neuf ans, se lèvent avant l’aube, déjeunent, puis prennent le chemin de l’école, à travers les montagnes, où soufflent des vents forts. Le chemin est long et pas toujours facile, mais la petite fille et le garçonnet sont libres comme l’air pendant cette parenthèse quotidienne, où la beauté des paysages contraste avec de conditions de vie précaires.
2ème
court-métrage
El Edén
Réalisateur : Andres Ramirez Pulido
Année : 2016
Durée : 19 min
Résumé : Des jeux frisant parfois l’ingénuité, parfois le vandalisme, entraînent deux adolescents à faire irruption dans l’Edén, une station thermale perdue au milieu d’une végétation épaisse. Qui a bien pu être chassé de ce lieu et quels secrets s’y cachent ? Un court profondément dérangeant. Son dernier court Damiana a été sélectionné à Cannes cette année.
3ème
court-métrage
Esto es un revolver
Réalisateur : Pablo Gonzàles
Année : 2010
Durée : 21 min
Résumé : Alex et son frère aîné, Victor, vivent à Bogota, avec leur père handicapé. Victor est un trafiquant qui détourne du matériel de haute technologie pour El Jefe, un caïd local. Pour prouver qu’il a autant de courage que son aîné, Alex va commettre un acte qui va transformer leurs vies en tragédie. Un mini-polar dramatique et violent.
4ème
court-métrage
Los Retratos ( Portraits )
Réalisateur : Ivan D. Gaona
Année : 2012
Durée : 14 min
Résumé : C’est le jour du marché et Paulina, du haut de son grand âge, n’a qu’un seul désir : pouvoir préparer un poulet à la créole à son époux. Or, elle n’a pas assez d’argent. Elle mise son maigre pécule sur un poulet et reçoit comme cadeau un Polaroïd dont elle ne sait pas se servir. 14 minutes de poésie et de tendresse dans un monde de misère. Jeune cinéaste de 37 ans, Ivan D.Gaona, a présenté en 2016 son premier long-métrage, Pariente, sélectionné aux Venice days.
5ème
court-métrage
Lupus
Réalisateur : Carlos Gomez Salamanca
Année : 2016
Durée : 9 min
Résumé : A la façon d’un collage, ce film d’animation raconte un accident tragique, survenu en 2011, sur un chantier dans un quartier défavorisé à la périphérie de Bogotá. Une meute affamée de chiens errants s’attaque à un veilleur de nuit censé protéger le site contre les voleurs. Avec habileté, le réalisateur combine des images de la tragédie avec des dessins 3D du projet de construction, des discours politiques et des images d’un documentaire sur les loups. Il a photographié des écrans de son téléviseur et des images vidéo de caméras de surveillance avant de les peindre. Cet esthétisme particulier donne à son film toute sa dimension sociale et politique. Le résultat est aussi saisissant qu’angoissant.
6ème
court-métrage
Como la primera vez ( Comme la première fois )
Réalisateur : Yennifer Uribe Alzate
Année : 2016
Durée : 25 min
Résumé : Rosa vit avec son époux et son fils. Mais elle ressent un profond mal-être. Un jour, elle s’offre une manucure au salon de beauté de sa voisine Dalia. Une amitié nait entre les deux femmes qui va donner un sens nouveau à sa vie quotidienne. Ce court est la toute première réalisation de Yennifer Uribe Alzate, qui évoque son film dans les termes suivants : « Je voulais que Rosa comprenne qu’elle a une intimité qui lui appartient, et qu’elle n’a jamais explorée, indépendamment de son mari, de son fils, de ses tâches ménagères et de son environnement quotidien. Qu’elle en prenne conscience et qu’elle l’apprivoise. Ainsi, Rosa peut ressentir de l’amour, du désir, ou explorer de nouvelles formes de sexualité, mais toujours dans le but d’une meilleure connaissance d’elle-même. Cette émancipation permet à Rosa de défier son destin et son quotidien à travers son intimité. »
Evénement
en partenariat
En partenariat avec le Conservatoire du Grand Chalon dans le cadre de l’année France-Colombie et à l’occasion du Temps Fort Musiques Hybrides.
Soirée spéciale
Invité – Débat
En présence de Jaime SALAZAR, musicien et professeur au Conservatoire du Grand Chalon.
Pause
gourmande
Bonbons, exquis mots, chocolats glacés