22e Soirée Courts métrages

jeudi 23 novembre 2017

19:00

En présence de la réalisatrice Laure BOURDON ZARADER - Soirée avec entracte, organisée avec le soutien du Grand Chalon

En présence de la réalisatrice Laure BOURDON ZARADER - Soirée avec entracte, organisée avec le soutien du Grand Chalon

les courts-métrages présentés :

Merci monsieur Imada

Une tête disparaît

Le grand bain

Blind sex

Lorraine ne sait pas chanter

L'avenir est à nous

La vie sauvage

Garden Party


1er
court-métrage

Merci monsieur Imada

Réalisateur : Sylvain CHOMET

Année : 2016

Durée : 12 min

Résumé : Sur le décor d’un plateau de tournage, quatre jeunes acteurs attendent, fébriles, le réalisateur Mirko Imada. Au centre de la pièce, sur un grand lit, deux techniciens viennent déposer le corps d’un homme inanimé. Moteur ! Action ! Sylvain Chomet est à saluer, entre autres atouts, pour son refus des a priori et son aptitude à alterner longs et courts métrages sans plan de carrière. De même, graphiste de formation, dessinateur de bandes- dessinées ( Le secret des libellules ), entré en cinéma avec le court métrage La vieille dame et les pigeons (Grand prix du festival d’Annecy 1996) puis les longs métrages Les triplettes de Belleville (2003) et L’illusionniste, César du film d’animation 2011, d’après un scénario de Jacques Tati, tous trois d’animation, il est également passé au cinéma de fiction en prises de vues réelles : l’épisode Tour Eiffel du film à sketches international Paris je t’aime (2005) et Attila Marcel (2013). Il a aussi réalisé des films publicitaires et le clip de la chanson « Carmen » de Stromaé.

2ème
court-métrage

Une tête disparaît

Réalisateur : Franck DION

Année : 2016

Durée : 9 min

Prix / distinctions : Grand Prix (Cristal) du court métrage du festival d’Annecy 2016 - Prix du public du festival Tous Courts d’Aix en Provence 2016.

Résumé : Jacqueline n’a plus sa tête, mais qu’importe. Pour son voyage annuel au bord de la mer, elle a décidé de prendre le train toute seule, comme une grande. Mais cette fois-ci elle est sans cesse suivie par une femme qui se prend pour sa fille, et son périple prend des allures inattendues et fantasmagoriques, en un univers peuplé de vagues et de poissons volants. Peintre et dessinateur autodidacte, Franck Dion confirme avec ce quatrième court métrage sa propension aux thèmes de la différence, de la marginalité, et aborde plus précisément celui de la maladie d’Alzheimer, le parcours en train devenant l’allégorie du voyage intérieur du personnage. Un film tous les quatre ans, car le cinéma d’animation est dévoreur de temps: L’inventaire fantôme (2004) est réalisé « en volume », Monsieur Cok (2008) l’est en papier découpé, Edmond était un âne (2012, multiprimé) en 3D tout comme Une tête disparaît, les trois derniers cités bénéficiant du talent d’animateur de Gilles Cuvelier, qui était venu présenter son propre court métrage Love patate lors de la 16ème Soirée de la Bobine le 6 octobre 2011.

3ème
court-métrage

Le grand bain

Réalisateur : Valérie LEROY

Année : 2016

Durée : 15 min

Prix / distinctions : Prix spécial du jury au festival de court métrage méditerranéen de Tanger - Prix Solveig Anspach du court métrage au festival du film francophone de Reykjavik - Prix du public du festival de Contis

Résumé : Mia, 30 ans, en instance de divorce, emménage dans un studio au sein d’une résidence HLM. Ancienne championne de natation, elle propose de donner des cours aux habitants de l’immeuble. Mais voilà... il n’y a pas de piscine à proximité. Alors... Le déclic de la mise en chantier de ce premier court métrage a été l’obtention des cinq mille euros du Concours « HLM sur cour(t) » organisé par l’Union sociale pour l’habitat (jury présidé par Céline Sallette). Tournage à l’économie, donc, en quatre jours. Souhaitant une «actrice corvéable à toutes heures », Valérie Leroy n’a trouvé d’autre solution que de s’attribuer elle-même le rôle de Mia, aux côtés notamment de Pierre Zéni, animateur d’émissions consacrées au cinéma sur les chaînes de Canal Plus. Titulaire d’un Master de Sciences-Po, elle a ensuite opté pour des études en scénario à la Femis, où elle a réalisé Les mouettes en 2014. Ont suivi Les empereurs en 2015 et Laissez moi danser en 2017.

4ème
court-métrage

Blind sex

Réalisateur : Sarah SANTAMARIA-MERTENS

Année : 2016

Durée : 30 min

Prix / distinctions : « Coupe Juliet Berto » au festival de court métrage en plein air de Grenoble 2017

Résumé : A la fin des vacances d’été, Louise, aveugle de naissance, étouffe entre sa mère et sa soeur. Après s’être perdue en forêt, elle fait une rencontre inopinée dans un camping naturiste qui va bousculer ses habitudes. Titulaire d’un Master cinéma à l’Université Paris X (Nanterre) et d’un diplôme de la Femis ( Création séries télévisées ), la réalisatrice de ce premier court métrage tourné en Haute-Vienne tient à préciser ceci : « Je n’ai pas tellement voulu filmer la nudité mais davantage un rapport aux autres. Quand tout le monde est nu la nudité n’est plus un enjeu, l’idée est d’être tous égaux malgré nos différences physiques et quels que soient nos complexes. L’enjeu filmique avec ces corps nus était d’éviter l’exhibition. Je voulais qu’on oublie leur nudité, que ça devienne une norme, que ce ne soit pas... voyeur. Les personnages sont nus mais ne sont pas impudiques ».

5ème
court-métrage

Lorraine ne sait pas chanter

Réalisateur : Anna MARMIESSE

Année : 2016

Durée : 22 min

Prix / distinctions : Prix du public « Lectures de scénarios » du festival Premiers Plans d’Angers 2016

Résumé : Et si votre vie était une comédie musicale ! Pour de vrai, pas juste dans votre tête ! Seulement voilà... vous ne savez pas chanter ! C’est le cas de Lorraine. Chorégraphié par Amélie Foubert (« En tournée », « Flop »), Lorraine ne sait pas chanter est le tout premier film d’Anna Marmiesse qui, après ses études en exploitation-distribution à la Femis, a oeuvré comme lectrice de scénarios et consultante. Ne cachant pas l’influence des Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, celle-ci s’est entourée d’éléments de la troupe Musidrama (cours de perfectionnement réservé aux artistes en voie de professionnalisation autour du répertoire de théâtre musical) et a confié le rôle principal à India Hair, née en Indre et Loire d’un père américain et d’une mère anglaise, diplômée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris et titulaire d’une nomination au César du meilleur espoir féminin pour Camille redouble (2012) de Noémie Lvovsky avant d’être aussi remarquée dans Rester vertical (2016) d’Alain Guiraudie et Petit paysan (2017) d’Hubert Charruel. Enregistrées avant tournage, les musiques de Mathieu Truffinet ont été diffusées sur le plateau sans gêner le son direct, tandis que tous les acteurs évoluent sur les pavés de Dijon, luisants comme dans un film de Beineix !

6ème
court-métrage

L'avenir est à nous

Réalisateur : Benjamin GUILLARD

Année : 2016

Durée : 19 min

Prix / distinctions : Prix du public au festival de court métrage en plein air de Grenoble 2017 - Prix du jury, prix du public, prix des lycéens au festival du film d’humour de Meudon 2016.

Résumé : Maxime, jeune étudiant enthousiaste, cherche un appartement. Lors d’une visite qui se présente plutôt mal, il rencontre Louis, âgé d’une soixante d’années, dans le même cas que lui. Tous deux ont besoin d’un garant. Ils partent alors à Noirmoutier retrouver Denis, le père de Louis. Les Deschiens, sortez de ce corps ! Comédien depuis 2003 au sortir du Conservatoire national supérieur, Benjamin Guillard avait créé son petit effet en 2008 avec sa première réalisation, Looking for Steven Spielberg, interprétée par François Morel et Olivier Saladin. Le même Saladin rempile en 2012 avec Véhicule école aux côtés d’Olivier Broche, et les deux s’en remettent cette fois-ci une couche avec L’avenir est à nous. Morel, Saladin, Broche : autant d’acteurs qu’il a retrouvés au fil de ses mises en scène de théâtre, agrémentées de deux nominations aux Molières. Ce film est dédié à Jacques Herlin (1927-2014), à la filmographie aussi impressionnante que chaotique, allant de débiles comédies Z italiennes des années 1970 et 80 à Des hommes et des dieux (2010) de Xavier Beauvois dans le rôle de Frère Amédée, avec entre-temps une incursion par le court de Christian Le Hémonet, Ice cream et châtiments (1ère Soirée Bobine, 17 octobre 1996).

7ème
court-métrage

La vie sauvage

Réalisateur : Laure BOURDON-ZARADER

Année : 2017

Durée : 14 min

Résumé : Arnaud et Nora, trentenaires en vacances, s’offrent la visite d’une réserve safari en plein Parc naturel des Cévennes. Tout excités à l’idée de découvrir une faune insolite, ils se comportent comme des enfants et se prennent pour des animaux, oubliant que ces derniers sont en liberté. La chaleur étouffante et la libido de Nora vont chambouler le planning pourtant si bien établi d’Arnaud. A ne pas confondre avec le film homonyme de Cédric Kahn, cette Vie sauvage est le troisième court métrage de sa réalisatrice, après Sept sceaux (2013, fin d’études Femis) et Dolça (2015), et avant Ma pomme (2017) dont les protagonistes sont un garçon et une fille de dix ans qui s’aiment à la folie. Une autre des particularités de La vie sauvage est son tournage en Super 16mm, à l’heure d’un tout numérique qui n’a ici servi qu’à quelques effets spéciaux (le face à face avec le lion).

8ème
court-métrage

Garden Party

Réalisateur : Florian BABIKIAN, Vincent BAYOUX, Victor CAIRE, Théophile DUFRESNE, Gabriel GRAPPERON, Lucas NAVARRO

Année : 2016

Durée : 7 min

Prix / distinctions : Mention spéciale du jury national du festival de Clermont-Ferrand 2017 - Grand prix du jury du festival de Nashville 2017 - Meilleur film étudiant Aniwow Pékin 2016.

Résumé : Dans une villa abandonnée, des amphibiens explorent les environs, poussés par leurs instincts primaires. Bestiaire à nouveau, réalisé à six têtes et douze mains comme souvent les autres films de fin d’études des écoles d’infogra- phie, ici Mo Pa à Arles. « On aime bien cette vision animale, qui est plus simple que la nôtre, plus directe, déclarent les signataires, qui ajoutent : et les crapauds collent assez bien à cet aspect primitif parce qu’ils sont rigides, binaires, donc ça les rend comiques par nature. L’idée de créer un contraste fort entre la vie légère des amphibiens et une scène de meurtre nous plaisait beaucoup ». Et le spectateur, du coup, a toute liberté de songer aux mélanges de violence et de second degré des films des frères Coen, de Scorsese, de Tarantino, et même à la séquence d’ouverture de Sunset boulevard de Billy Wilder !

Soirée spéciale
Invité – Débat

En présence de la réalisatrice Laure BOURDON ZARADER

Pause
gourmande

ENTRACTE : Bonbons, exquis mots, chocolats glacés

Galerie
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