ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

Festival Chefs Op’ en Lumière acte II

du 29 au 31 mars 2019

Festival
Invité / Débat

Tarifs des séances
• Tarif adhérent :  5,20 €
• Tarif non adhérent :  7,00 €
Tarifs des Pass
Pass nominatif 5 films
• Tarif adhérent :  22,00 €
• Tarif non adhérent : 30,00 €
Pass nominatif 10 films
• Tarif adhérent :  40,00 €
• Tarif non adhérent : 55,00 €
• Entrée libre pour « la leçon de cinéma » et « la table ronde »

Les Pass seront en vente à la billetterie de l’Axel dès le 20 mars

« Au début il y a la lumière, avant le cadre : profession de foi de Vilmos Zsigmond, chef opérateur de Cimino, Spielberg ou De Palma qui pense l’atmosphère de la scène, avant de s’empresser de découper le réel, qui pense la totalité avant le fragment. La lumière, avant les acteurs : parce qu’ils viendront prendre place dans cet élément qui leur préexiste ; c’est la lumière qui donnera l’éclat de la peur et l’érotisme éventuel de la scène, qui découpera les visages dans l’ombre et désignera un œil, une bouche, une chevelure. La lumière, avant l’histoire : l’action, les péripéties, les situations baignent dans ce bain originel qui donne la singularité de la teinte d’ensemble et comme la matière du film. De ce milieu lumineux peuvent alors naître des événements. »

Extrait d’un article de Stéphane Delorme, Les Cahiers du cinéma – n° 702 (juillet/août 2014 – p.5)

1er Film

Los silencios

vendredi 29 mars 2019 à 20:00

En avant première

Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, aux frontières du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison.

>> Toutes les informations sur le premier film

2ème Film

Tirez la langue Mademoiselle

samedi 30 mars 2019 à 14:00

Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins dans le quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients.
Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Bientôt, tout sera bouleversé...

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3ème Film

Mort aux codes

samedi 30 mars 2019 à 15:45

En présence du chef opérateur Julian Ramirez Hernan

>> Toutes les informations sur le troisième film

4ème Film

Répétition d'orchestre

samedi 30 mars 2019 à 18:15

Film restauré

Journalistes attentifs, acoustique idéale, musiciens hors-pair, l'atmosphère est recueillie pour cette fameuse répétition. Apparait le chef d'orchestre qui par ses exigences et injonctions provoque la révolte des musiciens.

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5ème Film

Kabullywood

samedi 30 mars 2019 à 21:00

En présence du chef opérateur Antoine Marteau

A Kaboul en Afghanistan, quatre étudiants assoiffés de vie décident d’accomplir un projet audacieux : rénover un cinéma abandonné, qui a miraculeusement survécu à 30 ans de guerre. Comme un acte de résistance contre le fondamentalisme des talibans, ils vont aller au bout de leur rêve pour la liberté, la culture, le cinéma…

>> Toutes les informations sur le cinquième film

6ème Film

Entre le ciel et l'enfer

dimanche 31 mars 2019 à 16:00

Film restauré

Actionnaire d’une grande fabrique de chaussures, Kingo Gondo décide de rassembler tous ses biens pour racheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire. C’est alors qu’on lui apprend qu’on a enlevé son fils et qu’une rançon est exigée. Mais, second coup de théâtre, c’est le fils de son chauffeur qui a été enlevé…

>> Toutes les informations sur le sixième film

7ème Film

Fugue

dimanche 31 mars 2019 à 20:45

Alicja a perdu la mémoire et ignore comment elle en est arrivée là. En deux années, elle parvient à se reconstruire et ne souhaite plus se remémorer le passé. Quand sa famille la retrouve enfin, elle est contrainte d’endosser les rôles de mère, de fille et de femme auprès de parfaits inconnus. Que reste-t-il lorsque l’amour a été oublié ?

>> Toutes les informations sur le septième film


Présentation du
1er film

Los silencios

vendredi 29 mars 2019 à 20:00

En avant-première

Résumé : En avant première Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, aux frontières du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison.

Pays : Brésil / Colombie

Année : 2019

Durée : 1h28

Version : VOST

Date de sortie en France : 3 avril 2019

Réalisateur : Beatriz Seigner

Scénario : Beatriz Seigner

Image : Sofia Oggioni

Musique : Nascuy Linares

Avec : Marleyda Soto, Enrique Diaz, María Paula Tabares Peña ...


Fiche
bobine

Deuxième long métrage de la cinéaste brésilienne Beatriz Seigner, Los Silencios se déroule sur l’île de la Fantasia, petite île de l’Amazonie au croisement de trois pays : Brésil, Colombie et Pérou. C’est là que débarque Amparo, accompagnée de ses deux enfants Nuria et Fabio, dans l’espoir d’échapper aux
conflits armés colombiens au cours desquels son mari a perdu la vie. Alors qu’elle s’efforce de faire valoir ses droits au Brésil et de reconstruire
une vie normale, son mari soudain réapparaît…
De manière presque imperceptible, progressive, et profondément liée à la configuration de ces lieux insulaires et limitrophes où frontières et pays se confondent, le film nous ménage de grandes surprises qui déroutent totalement. Qui est vivant? Qui est mort? Même si elles laissent peu de place au pardon, les scènes très émouvantes entre morts et entre vivants, évoquent avec poésie un possible apaisement.
D’une sobriété déconcertante, ce film contemplatif magnifie des lieux a priori sordides, souvent soumis aux intempéries, par un travail sur les couleurs fluorescentes, laissant peu à peu entrevoir ce que le spectateur occidental, bien trop rationnel, a tendance à laisser de côté…

Sources : Libération, 11 mai 2018 – Culturebox.com


Présentation du
2ème film

Tirez la langue Mademoiselle

samedi 30 mars 2019 à 14:00

Résumé : Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins dans le quartier chinois à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients. Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith. Bientôt, tout sera bouleversé...

Pays : France

Année : 2013

Durée : 1h42

Date de sortie en France : 4 septembre 2013

Réalisateur : Axelle Ropert

Scénario : Axelle Ropert

Image : Céline Bozon

Musique : Benjamin Esdraffo

Avec : Avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn, Laurent Stocker...


Fiche
bobine

Boris et Dimitri Pizarnik sont médecins à Paris. Ils sont frères et c’est ensemble qu’ils pratiquent leur métier, consacrant tout leur temps à leurs patients. Une nuit, ils sont amenés à soigner une petite fille diabétique que sa mère, Judith, élève seule. Ils tombent tous deux amoureux de Judith.
Tirez la langue, Mademoiselle est une chronique de voisinage à l’ancienne, telle qu’on n’en voit plus beaucoup. Tout le talent de la cinéaste est d’avoir su filmer avec un sens aigu de la topographie et du décor urbain, les allées et venues, les hauts et les bas, les jours, et surtout les nuits, d’une galerie de figures un peu désuètes, mais attachantes en raison de cette désuétude.
Axelle Ropert n’a rien à vendre, elle entend juste solliciter nos affects les plus enfouis en racontant une histoire avec douceur et précision.
Pas de tragédie. Non, juste de la cruauté et de l’amour, du hasard et de la fatalité, de la santé et de la maladie, de la vie et du trépas.
Le train-train de l’injustice et du bonheur quotidiens, mais troussé avec une élégance souveraine. Un film délicat où Louise Bourgoin, belle et pleine d’esprit, est impériale.

Sources : Les Inrockuptibles 4/09/13, L’Humanité 4/09/13


Présentation du
3ème film

Mort aux codes

samedi 30 mars 2019 à 15:45

En présence du chef opérateur Julian Ramirez Hernan

Résumé :

Pays : France

Année : 2018

Durée : 14 min

Réalisateur : Léopold Legrand

Scénario : Léopold Legrand

Image : Julien Ramirez Hernan

Musique : Grégoire Korniluk

Avec : Olivier Rabourdin, Slimane Dazi, Marouan Iddoub |...


Fiche
bobine

«  Dans certaines résidences avec grille, bâtiments A, B, C, D etc, porte palière, et même ascenseur sous haute surveillance codée, la mort a tous les accès quand les hommes du SAMU, eux, sont désarmés… Les talentueux Olivier Rabourdin et Slimane Dazi s’obstinent et s’énervent dans ce court au rythme haletant qui prend le pouls d’une société de plus en plus refermée sur elle même et où aider son prochain devient un sacerdoce absurde. Avec un seul trait d’humour noir-en point d’orgue final, et philosophe. »

Guillemette Odicino, Télérama.fr


Présentation du
4ème film

Répétition d'orchestre

samedi 30 mars 2019 à 18:15

En avant-première

Film restauré

Résumé : Journalistes attentifs, acoustique idéale, musiciens hors-pair, l'atmosphère est recueillie pour cette fameuse répétition. Apparait le chef d'orchestre qui par ses exigences et injonctions provoque la révolte des musiciens.

Pays : Italie

Année : 1978

Durée : 1h10

Version : VOST

Titre original : Prova d'orchestra

Date de sortie en France : 10 avril 2019

Réalisateur : Federico Fellini

Scénario : Federico Fellini

Image : Giuseppe Rotunno

Musique : Nino Rota

Avec :  Giovanni Javarone, Franco Iavarone, Balduin Baas, Clara Cosimo ...


Fiche
bobine

Dans un oratoire désaffecté du XIIe siècle, un copiste dépose des partitions sur des pupitres de musiciens  : une répétition d’orchestre va avoir lieu. A la suite d’un différend entre le chef d’orchestre et le délégué syndical, la répétition est vite interrompue…
Sa durée, son petit budget et surtout la place qu’on lui accorde parmi sa filmographie, font penser que Répétition d’orchestre est une œuvre mineure de Federico Fellini. Et pourtant, même si on n’atteint pas tout à fait le vertige que procurent ses plus grands chefs-d’œuvre, cette répétition d’un orchestre
filmée sous forme de huis clos se révèle être un petit bijou.
Fellini n’a pas d’égal pour capter la vie d’une foule, ses bruits, ses mouvements. Véritable microcosme de la société, l’orchestre transparaît dans toute sa diversité, où les instruments sont comme autant de moyens d’expression qui se concurrencent au gré des jalousies et des piques plus ou moins acerbes. Dans un mélange détonant d’humour sarcastique et de satire sociale, le réalisateur observe ses personnages, n’occulte aucun des leurs petits défauts, les montrant dans ce qu’ils ont de plus humain.
Prova d’orchestra est un film très riche, à la fois drôle et grave. On y parle musique, création mais aussi société, ordre, respect et anarchie dans une cacophonie orchestrée de main de maître par le « Maestro‘’.

Sources : Senscritique.fr 19 septembre 2011, Allo-ciné 7/11/2008


Présentation du
5ème film

Kabullywood

samedi 30 mars 2019 à 21:00

En présence du chef opérateur Antoine Marteau

Résumé : A Kaboul en Afghanistan, quatre étudiants assoiffés de vie décident d’accomplir un projet audacieux : rénover un cinéma abandonné, qui a miraculeusement survécu à 30 ans de guerre. Comme un acte de résistance contre le fondamentalisme des talibans, ils vont aller au bout de leur rêve pour la liberté, la culture, le cinéma…

Pays : France /Afghanistan

Année : 2017

Durée : 1h25

Version : VOST

Réalisateur : Louis Meunier

Scénario : Laurent Maréchaux , Louis Meunier , Ariel Nasr

Image : Antoine Marteau

Avec : Roya Heydari, Omid Rawendah, Ghulam Reza Rajabi...

Prix / distinctions : Prix de la critique, Genève 2018. Meilleur réalisateur, Jaïpur 2018.

Fiche
bobine

A Kaboul, quatre étudiants dynamiques et assoiffés de vie, se lancent dans un projet audacieux : rénover un cinéma abandonné mais qui a miraculeusement survécu à trente années de guerre. Un acte de résistance contre le fondamentalisme des talibans ; ils iront jusqu’au bout de leur rêve pour la liberté,
la culture, le cinéma.
Le décor principal du film c’est le cinéma Aryub, autrefois le plus grand et le plus luxueux d’Afghanistan, – une version afghane du Cinéma Paradiso – à l’abandon depuis les années 1990, avec ses projecteurs au charbon, ses fauteuils en velours, son grand balcon, son rideau doré et Naser, le vieux projectionniste.
Parlant de son film Louis Meunier dit : « Je suis resté 10 ans en Afghanistan et comme les Afghans j’ai été optimiste puis j’ai assisté à la détérioration progressive de la situation. Avec Kabullywood, j’ai voulu témoigner de cette parenthèse pleine d’espoir et porter un message  : quand la religion est utilisée comme prétexte pour s’attaquer à la liberté d’expression et faire table rase du passé, c’est toute la société qui est en danger . »
Un film engagé, courageux, pudique et émouvant.

Sources : La Croix 6 février 2019, Positif février 2019, dossier de presse


Présentation du
6ème film

Entre le ciel et l'enfer

dimanche 31 mars 2019 à 16:00

En avant-première

Film restauré

Résumé : Actionnaire d’une grande fabrique de chaussures, Kingo Gondo décide de rassembler tous ses biens pour racheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire. C’est alors qu’on lui apprend qu’on a enlevé son fils et qu’une rançon est exigée. Mais, second coup de théâtre, c’est le fils de son chauffeur qui a été enlevé…

Pays : Japon

Année : 1963

Durée : 2h23

Version : VOST

Titre original : Tengoku to jigoku

Date de sortie en France : 17 avril 2019

Réalisateur : Akira Kurosawa

Scénario : Hideo Oguni, Ryûzô Kikushima , Eijirô Hisaita, Akira Kurosawa

Image : Asakasu Nakai et Takao Saitô

Musique : Masaru Satô

Avec : Toshiro MIFUNE, Tatsuya NAKADAI, Kyoko KAGAWA,


Fiche
bobine

Industriel au sein d’une fabrique de chaussures, Kingo Gondo décide de rassembler tous ses biens afin de racheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire. C’est alors que son fils Jun est kidnappé et qu’une rançon est exigée. Or ce n’est pas Jun mais Shin’ichi, le fils de son chauffeur, qui a été enlevé. Gondo est face à un dilemme : doit-il dépenser toute sa fortune pour sauver l’enfant d’un autre ?
Adapté d’un roman d’Ed McBain, Entre le ciel et l’enfer est un affrontement entre deux personnages dont l’un d’entre eux est l’acteur fétiche de Kurosawa, Toshiro Mifune qui tournait pour la quinzième fois et dernière fois avec le maître japonais.
Polar psychologique de facture très classique, ce film a une dimension sociale affirmée avec une division très marquée entre les riches et les pauvres. C’est peut-être pour ces raisons que ce film a été vénéré par Martin Scorsese, qui a envisagé d’en tourner un remake, mais aussi par les cinéastes de la
Nouvelle Vague, notamment par Jean-Luc Godard et François Truffaut.
Ce film haletant impressionne par sa succession de morceaux de bravoure cinématographiques jusqu’à une conclusion en apothéose.

Sources : Libération, Dossier de presse


Présentation du
7ème film

Fugue

dimanche 31 mars 2019 à 20:45

En avant-première

Résumé : Alicja a perdu la mémoire et ignore comment elle en est arrivée là. En deux années, elle parvient à se reconstruire et ne souhaite plus se remémorer le passé. Quand sa famille la retrouve enfin, elle est contrainte d’endosser les rôles de mère, de fille et de femme auprès de parfaits inconnus. Que reste-t-il lorsque l’amour a été oublié ?

Pays : Pologne

Année : 2019

Durée : 1h40

Version : VOST

Titre original : Fuga

Date de sortie en France : 8 mai 2019

Réalisateur : Agnieszka Smoczynska

Scénario : Gabriela Muskala

Image : Jakub Kijowski

Musique : Filip Mísek

Avec : Gabriela Muskala (Alicja et Kinga) Lukasz Simlat (Krzysztof) Piotr Skiba (Michal)…


Fiche
bobine

Alicja a perdu la mémoire mais arrive à se reconstruire. Quand sa famille la retrouve, elle est contrainte d’endosser les rôles de mère, de femme et de fille auprès de parfaits inconnus. Comment réapprendre à aimer ceux que l’on a oubliés ?
La cinéaste offre ici une réflexion profonde sur l’essence de l’identité, conditionnée par la société et sur la possibilité de se réinventer sans l’influence de son passé et de son éducation. Entre mystère, surréalisme et étrangeté, elle manœuvre habilement dans les scènes d’émotion.
Le film est le résultat d’un remarquable travail à tous les niveaux. Le scénario qui façonne un personnage intrigant ; les costumes qui montrent les changements d’allures et, afin d’exterioriser les sentiments de son héroïne, la superbe image du chef opérateur Jakub Kijowski qui joue sur une palette de couleurs sombres avec des bleus, des gris et des verts froids.
Tous ces angles d’approche servent un même objectif : dépeindre le paysage intérieur d’une femme en pleine crise, une femme qui, d’affable et conventionnelle, est devenue quelqu’un dedébridé et sauvage.
Certains verront dans ce personnage une métaphore de l’état d’âme de beaucoup de femmes dans la Pologne d’aujourd’hui, qui essaient de se libérer du rôle social qui leur est traditionnellement dévolu.

Sources : Cineuropa, 16/02/18 (Ola Salwa). Toute la culture, 16/05/18 (Aurore Garot).

Soirée spéciale
Invité – Débat

Nos invités :

Céline Bozon, directrice de la photographie (AFC)
Elle est diplômée de la Femis et travaille le plus souvent sur les films de jeunes réalisateurs français. Elle a commencé sa carrière en 2001 et a tourné une bonne trentaine de films. Elle a été notamment la directrice de la photo d’Exils de Tony Gatliff, La Famille Wolberg d’Axelle Ropert, Félicité d’Alain Gomis, L’éclaireur de Djibril Glissant.

N. T. Binh, critique, enseignant de cinéma (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), réalisateur de documentaires sur le cinéma, commissaire de l’exposition Comédies musicales, la joie de vivre du cinéma (Philharmonie de Paris, jusqu’au 27 janvier 2019). Membre du comité de rédaction de la revue Positif sous la plume de Yann Tobin.
Auteur, co-auteur ou directeur d’ouvrages sur Mankiewicz, Bergman, le cinéma britannique, Paris au cinéma, la direction d’acteurs, Jacques Prévert, Marcel Carné, musique et cinéma, etc. Trois fois lauréat du prix du Syndicat de la critique française : Lubitsch (avec Christian Viviani, Rivages, 1991), Sautet par Sautet (avec Dominique Rabourdin, La Martinière, 2005), Monuments, stars du 7e art (dir. d’ouvrage, Éditions du Patrimoine, 2010). Dernièrement : Écrire un film, scénaristes et cinéastes au travail (coord. d’ouvrage avec Frédéric Sojcher, Les Impressions nouvelles, 2018).

Claire Mathon, directrice de la photographie (AFC)
Originaire de Dijon, elle réussit le Concours de l’ENS Louis Lumière. Elle écrit alors une lettre à Eric Gautier le grand directeur de la photo, et obtient une réponse qui la conforte dans ses choix. Elle peut citer de mémoire encore 20 ans après cette phrase qu’il avait généreusement adressée à la débutante qu’elle était : « Faire des images et les faire tout de suite. Aller vers ses propres goûts en se laissant guider par son intuition. Se faire connaître pour ce qu’on fait ». Elle débute avec Maiwen en 2006 en tournant Pardonnez-moi. Leur collaboration se poursuit sur des films importants comme Polisse, Le Bal des actrices, ou plus récemment Mon roi. Elle sera aussi la chef opératrice de Louis Garrel sur Les deux amis et d’Alain Guiraudie sur Rester vertical et L’inconnu du lac (film pour lequel elle sera nominée aux Césars 2014).

Antoine Marteau, directeur de la photographie
Après des études de cinéma à l’Institut international de l’image et du son (IIIS) Antoine Marteau fait ses premières images pour la Marine Nationale dans le cadre de son service militaire au SIRPA Mer. Il travaille ensuite comme assistant caméra et directeur photo sur des courts métrages et des clips vidéo. Cela lui ouvre la voie vers la publicité, la télévision et le cinéma. La diversité des rencontres le conduit à être le chef opérateur de films aussi différents que Babysitting comédie de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou, Il était une forêt documentaire de Luc Jacquet, A fond film d’action de Nicolas Benamou et tout récemment Kabullywood, docu-fiction de Louis Meunier tourné en Afghanistan.

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