
Soirée 2 films, dans le cadre du festival Anim’à’ Chalon
lundi 16 juin 2025 à 18:00
1er Film
Amélie et la métaphysique des tubes
lundi 16 juin 2025 à 18:00
Sélection officielle, Cannes et Annecy 2025.
Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n’est qu’aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.
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2ème Film
Rock Bottom
lundi 16 juin 2025 à 20:00
L'animation a cela d’exceptionnel qu’elle offre un permis illimité à l’imagination pour se déployer. La réalisatrice espagnole María Trénor s’en empare avec une créativité luxuriante pour son premier long-métrage d’animation, Rock Bottom, une merveille librement inspirée de la vie tumultueuse du musicien britannique culte Robert Wyatt.

Présentation du
1er film
Amélie et la métaphysique des tubes
lundi 16 juin 2025 à 18:00
En avant-première
Sélection officielle, Cannes et Annecy 2025.
Résumé : Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n’est qu’aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.
Pays : France
Année : 2025
Durée : 1h17
Date de sortie en France : 25 juin 2025
Réalisateur : Liane-Cho Han et Maylis Vallade
Scénario : Liane-Cho Han et Aude Py d'après le roman éponyme d'Amélie Nothomb
Musique : Mari Fukuhara
Fiche
bobine
Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à Nishio San, sa nounou, le monde n’est qu’aventure et découverte ! Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie.
Car à cet âge-là, pour Amélie, tout est joué, le bonheur comme la tragédie …
Durant les deux premières années et demie de sa vie, elle vit dans un état de pure sensation, détachée des expériences humaines typiques – une phase métaphoriquement décrite comme « un tube digestif, inerte et végétatif ». Le jour de son troisième anniversaire, un événement transformateur l’éveille au monde. Au cours des six mois suivants, elle découvre la langue, la famille, un jardin paradisiaque, le Japon, l’eau, le changement des saisons et le passage du temps. S’appuyant sur la croyance japonaise selon laquelle les enfants sont considérés comme divins jusqu’à l’âge de trois ans, le film explore comment cette brève période, remplie à la fois de joie et de tristesse, devient un élément fondamental de son identité.
Le film offre un récit revisité de l’enfance de l’auteure au Japon, mêlant éléments de fantasy, de mémoire et de mythologie culturelle, invitant le public à découvrir un monde où enfance et
mythe s’entremêlent.
Réalisé par Maylis Vallade et Liane-Cho Han, ce film est leur premier long métrage, bien que les deux réalisateurs apportent une expérience significative de projets précédents. Maylis Vallade a contribué en tant que storyboardeuse à des films acclamés tels que J’ai perdu mon corps et Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary , tandis que Liane Cho-Han a travaillé sur ce dernier ainsi que sur Un long chemin vers le Nord.
Pour un des réalisateurs : « On ne peut pas adapter un bouquin texto en film, il faut un point de vue, une vision ». Ce qui le touche le plus dans le livre est la relation entre Amélie et Nishio-San, sa nounou japonaise. A chaque fois qu’il y a cette scène où la nounou démissionne et où Amélie la retient, pleure et crie, on voit toute cette vulnérabilité, ce changement de situation, de personnalité.
Le livre n’a pas vraiment d’intrigue et ce sont des tranches de vie qui se succèdent, montrant une évolution de la personnalité d’Amélie selon les différentes expériences qu’elle vit.
L’animation, les couleurs, le passage des saisons, les éléments visuels transcendent le livre et le racontent d’une autre façon.
Source : dossier de presse

Présentation du
2ème film
Rock Bottom
lundi 16 juin 2025 à 20:00
En avant-première
Résumé : L'animation a cela d’exceptionnel qu’elle offre un permis illimité à l’imagination pour se déployer. La réalisatrice espagnole María Trénor s’en empare avec une créativité luxuriante pour son premier long-métrage d’animation, Rock Bottom, une merveille librement inspirée de la vie tumultueuse du musicien britannique culte Robert Wyatt.
Pays : Espagne
Année : 2025
Durée : 1h25
Version : VOST
Date de sortie en France : 25 juin 2025
Réalisateur : María Tréno
Scénario : María Tréno
Image : Kikol Grau Ruiz
Musique : Robert Wyatt.
Fiche
bobine
En 1974, Robert Wyatt, chanteur, batteur et pierre angulaire du rock progressif, qui forma en 1966 le groupe Soft Machine, composait et enregistrait Rock Bottom, un an après le drame qui avait changé sa vie. Cet album étrange est considéré par de nombreux critiques comme un chef d’œuvre.
Rock Bottom (le film) s’articule résolument autour de l’histoire d’amour fusionnelle et tempétueuse de Bob et Alfie, une artiste plasticienne. Mais au-delà de cette relation, c’est bien la musique intrigante et poétique qui est la véritable héroïne du film. Les chansons qui composent l’album historique de Robert Wyatt sont mises en scène comme si elles constituaient la partition d’une comédie musicale.
Mais, l’animation a cela d’exceptionnel qu’elle offre un permis illimité à l’imagination pour se déployer. La réalisatrice espagnole Maria Trénor s’en empare avec une créativité luxuriante pour son premier long-métrage d’animation.
Ainsi, le film avance comme un torrent en crue en illustrant tous les états et les sensations que procure la musique. Et ce, par le champ immense qu’offre l’animation : saturation des couleurs, juxtaposition des images et courants artistiques, glissement de la réalité au rêve par l’usage de diverses techniques, avec des personnages aux traits anthropomorphiques, peints à l’aquarelle, et des images plus abstraites qui rendent le monde intérieur du couple amoureux.
Dans la lignée de l’expérimentation qui caractérise la musique de Wyatt (qui mélange allègrement rock progressif, jazz, improvisation et psychédélisme), la réalisatrice cherche à rendre l’essence d’une expérience artistique et humaine unique, à la fois candide, intransigeante et révolutionnaire.
Avec Rock bottom, Maria Trénor signe un film magnifique qui s’avère être un poème visuel tout entier dédié à la folle liberté d’une époque révolue. Certains pourront ne pas apprécier la musique de Wyatt mais tout, de l’animation en rotoscopie aux vêtements excentriques et aux visions hallucinées des personnages, des rues folles du New York des années 1970 aux pentes ensoleillées de l’île espagnole, contribue à un hypnotique voyage dans le temps, aux antipodes de tout biopic
classique.
Sources : France-info.fr, cineuropa.org, telerama.fr, lemonde.fr
Pause
gourmande
Chocolats glacés offerts par Mégarama à l’entracte aux spectateurs qui assistent aux deux séances.