ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

L’Amour dévoilé

jeudi 21 octobre 2021 à 14:00

Soirée thématique
Pause gourmande

Adhérents: 1 film, 5,20€ – 2 films, 10,40€ (un en-cas offert à 15h30 et 20h30)

Non adhérents : Tarifs en vigueur

Soirée deux films et un petit en-cas

1er Film

After love

jeudi 21 octobre 2021 à 14:00 et 19:00

Mary Hussain qui vit à Douvres se retrouve veuve après le décès inattendu de son mari. Peu après l’enterrement, elle découvre que celui-ci cachait un secret de l’autre côté de la Manche.
Un film sensible et délicat sur la quête d’une femme pour comprendre et connaître l’homme avec qui elle a vécu.

>> Toutes les informations sur le premier film

2ème Film

Gaza mon amour

jeudi 21 octobre 2021 à 16:00 et 21:00

Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage mais une statue du dieu Apollon dans son filet de pêche, va perturber ses plans.
Une comédie tendre où les cinéastes transforment Gaza en un lieu où l’on peut laisser libre cours à sa fantaisie et ses rêves. Un chant d’amour profond à la paix et à tous ceux qui préfèrent les fleurs aux fusils.

>> Toutes les informations sur le deuxième film


Présentation du
1er film

After love

jeudi 21 octobre 2021 à 14:00 et 19:00

Résumé : Mary Hussain qui vit à Douvres se retrouve veuve après le décès inattendu de son mari. Peu après l’enterrement, elle découvre que celui-ci cachait un secret de l’autre côté de la Manche. Un film sensible et délicat sur la quête d’une femme pour comprendre et connaître l’homme avec qui elle a vécu.

Pays : Royaume-Uni

Année : 2021

Durée : 1h29

Version : VOST

Date de sortie en France : 29 septembre 2021

Réalisateur : Aleem Khan

Scénario : Aleem Khan

Image : Alexander Dynan

Musique : Chris Roe

Avec : Joanna Scanlan, Nathalie Richard, Nasser Memarzia ...

Prix / distinctions : Prix Fondation Gan, Semaine de la critique, Cannes 2020. Prix de la meilleure actrice, Thessalonique 2020. Prix d'interprétation féminine à Joanna Scanlan, Festival2Valenciennes 2021.

Fiche
bobine

Le premier long métrage du réalisateur anglo-pakistanais Aleem Khan traite du sujet sensible de la vie après la perte d’un être cher. Ce drame intimiste fait le portrait de Mary, une Anglaise que l’on suppose convertie à l’Islam par amour pour Ahmed, son époux musulman. Elle découvre par hasard un important secret que lui cachait ce mari, capitaine d’un ferry effectuant la liaison Douvres-Calais.
L’essentiel du sujet repose alors sur l’importance de ce secret et de ses conséquences. Suite à son refus d’appréhender la réalité, elle affronte une situation qui fera d’elle, par ricochet, la récipiendaire de confessions impliquant un autre mystère…
Tissant ainsi un imbroglio de liens inconnus des uns ou des autres, le scénario construit une situation explosive tout en traitant de l’attachement à un être disparu pour l’une, absent pour l’autre…avec une savante utilisation des ellipses, des silences et une exploitation parcimonieuse des symboles. Aleem Khan érige la suggestion en maître-mot afin que la souffrance ne s’exprime pas trop intensément.
After love est une histoire faite de différentes strates, avec au centre une femme qui lutte pour assembler les morceaux épars de son coeur ainsi que son sens de l’identité totalement brisé. Alors qu’elle assouvit sa part de curiosité, elle choisit la dignité et la bienveillance. Le réalisateur sonde en chacun de nous notre rapport à la vérité et à la morale et comment chacun s’en accommode face à la réalité des actes et des sentiments.
La beauté du film repose sur la formidable interprétation des deux comédiennes, Joanna Scanlan et Nathalie Richard qui, sur chaque rivage, ont mené leur vie, trop longtemps passée à attendre. Son intelligence est de ne pas porter de jugement mais plutôt de nous interroger avec finesse sur les questions d’identité, de sacrifice, de maternité et de fusion culturelle.

 

Sources : abusdecine.com. lebleudumiroir.fr. senscritique.fr.


Présentation du
2ème film

Gaza mon amour

jeudi 21 octobre 2021 à 16:00 et 21:00

Résumé : Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage mais une statue du dieu Apollon dans son filet de pêche, va perturber ses plans. Une comédie tendre où les cinéastes transforment Gaza en un lieu où l’on peut laisser libre cours à sa fantaisie et ses rêves. Un chant d’amour profond à la paix et à tous ceux qui préfèrent les fleurs aux fusils.

Pays : Palestine

Année : 2021

Durée : 1h27

Version : VOST

Date de sortie en France : 6 octobre 2021

Réalisateur : Arab Nasser et Tarzan Nasser

Scénario : Arab Nasser et Tarzan Nasser

Image : Andre Matthias

Musique : Christophe Graillot

Avec : Hiam Abbass, Salim Daw...

Prix / distinctions : Prix du meilleur film arabe, Festival International du film du Caire 2020.

Fiche
bobine

« Comment dire ce qu’on n’ose pas mais que tout le monde voit ? Comment dire ce que tout le monde sait mais ne voit pas ? »…Ainsi pourrait se résumer le délicieux film des frères jumeaux Tarzan et Arab Nasser, dignes héritiers déjà de Chaplin et de leur maître, Elia Suleiman et son Intervention divine.

Au départ, c’est juste une histoire d’amour banale : Issa, pêcheur sexagénaire solitaire, en pince secrètement pour Siham, souventcroisée sur le marché où il va vendre ses maigres poissons. Elle semble statufiée dans sa robe rigide de femme palestinienne veuve (il y en a beaucoup à Gaza), et il ne sait comment lui déclarer sa flamme…c’est déjà drôle, tendre et poétique.

Sur cette histoire simple, les frères Nasser vont subtilement greffer d’autres ingrédients : Issa va remonter un jour dans ses filets une statue d’Apollon (c’est un fait divers authentique !), et cet événement cocasse (serait-ce son alter ego ?), avec ses conséquences, va être l’occasion de peindre la société gazaouie d’aujourd’hui, enclavée depuis plus de 50 ans. Le poids de l’oppression israélienne, celui surajouté d’un pouvoir religieux incohérent et corrompu, la misère, la jeunesse sans avenir, l’attachement à la terre, la volonté de vivre malgré tout, tout est dit, et le pinceau des réalisateurs, trempé dans l’absurde et ses notes burlesques, parvient à donner à chaque scène un éclat propre à réveiller notre sensibilité et nos consciences, car l’humour est ici parfois grinçant et sombre.

En prenant le contre-pied des habituelles images de la bande de Gaza, les frères Nasser nous invitent en fait à venir toucher de plus près ce bout de terre humilié. Et leur film est un petit bijou qui sait dire l’essentiel : pour survivre à Gaza, il faut savoir résister, rêver …et aimer.

Sources : Cinescribe, Cineuropa, RFI

Pause
gourmande

un petit en-cas offert entre les films à 15h30 et 20h30