ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

Soirée 2 films : Sushis de famille

jeudi 9 juin 2022 à 18:00

Soirée thématique
Pause gourmande

1 film:

  • Adhérents : 5,20€
  • Non adhérents : 7€

2 films+ pause gourmande asiatique

  • Adhérents : 10€
  • Non adhérents : 12€

1er Film

Aristocrats

jeudi 9 juin 2022 à 18:00

A presque 30 ans, Hanako est toujours célibataire, ce qui déplaît à sa famille, riche et traditionnelle. Quand elle croit avoir enfin trouvé l’homme de sa vie, elle réalise qu’il a une relation avec une autre femme...et que leur milieu social implique de ne rien bouleverser. Une ode à l’amitié et à l’émancipation féminine, délicate et élégante.

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2ème Film

La famille Asada

jeudi 9 juin 2022 à 20:30

Depuis l’âge de 12 ans, Masashi n’a qu’une seule passion, la photographie. Quand il réalise que ses parents et son frère ont eux, renoncé à leur passion, il décide de les mettre en scène : pompier, pilote de F1... Devant l’objectif de Masashi toute la famille se prête au jeu et vit ainsi ses rêves par photo interposée... Un film d’une humanité rare.

>> Toutes les informations sur le deuxième film


Présentation du
1er film

Aristocrats

jeudi 9 juin 2022 à 18:00

Résumé : A presque 30 ans, Hanako est toujours célibataire, ce qui déplaît à sa famille, riche et traditionnelle. Quand elle croit avoir enfin trouvé l’homme de sa vie, elle réalise qu’il a une relation avec une autre femme...et que leur milieu social implique de ne rien bouleverser. Une ode à l’amitié et à l’émancipation féminine, délicate et élégante.

Pays : Japon

Année : 2022

Durée : 2h05

Version : VOST

Titre original : Anoko wa kizoku

Date de sortie en France : 30 mars 2022

Réalisateur : Yukiko Sode

Scénario : Yukiko Sode

Image : Yasuyuki Sasaki

Musique : Takuma Watanabe

Avec : Mugi Kadowaki, Kiko Mizuhara ...

Prix / distinctions : Soleil d’or et prix du jury, festival Kinotayo 2021

Fiche
bobine

Hanako, toujours célibataire à un âge « avancé » (27 ans), fait le désespoir de sa famille qui, soucieuse de respecter les mœurs de son milieu, la haute bourgeoisie de Tokyo, souhaite la voir enfin mariée et devenir mère. Miki, une jeune provinciale, subit l’opprobre de son père qui considère ses rêves d’émancipation comme une sorte de perversion.
Le seul point commun entre ces deux femmes que tout semble séparer : elles entretiennent l’une comme l’autre une relation avec Koichiro, le fils d’une prétendue bonne famille où l’on pratique la politique de père en fils et où l’on attend qu’elles se soumettent aux traditions ancestrales et servent leur mari.
Alors qu’on pourrait craindre un règlement de comptes entre dulcinées, c’est le contraire qui advient dans Aristocrats. Leur confrontation fera naître en elles de nouvelles vérités, puissantes, un désir brûlant de vie, de n’appartenir qu’à soi et à personne d’autre, de renverser les codes, les cloisons, le monde étriqué que leur impose la société nipponne.
Yukiko Sode filme avec beaucoup de délicatesse ce choc de bulles sociales, vers une connaissance salvatrice de soi pour échapper à une destinée standard, au charme très discret de la « bonne société » japonaise.
Préférant le murmure à la vocifération, elle met en scène avec pudeur ce parcours d’émancipation nécessaire et de solidarité féminine. Yukiko Sode signe un film secrètement « enragé », à l’image de ses héroïnes qui apprennent à ne plus accepter l’inacceptable.
En résumé, un film fort qui refuse de sur-dramatiser son récit pour raconter une histoire de sororité, mais aussi le Tokyo d’aujourd’hui, qui repousse les mal-nés et comprime les cœurs qui battent.

 

Sources : Marianne et L’ Humanité, 30 mars 2022


Présentation du
2ème film

La famille Asada

jeudi 9 juin 2022 à 20:30

En avant-première

Résumé : Depuis l’âge de 12 ans, Masashi n’a qu’une seule passion, la photographie. Quand il réalise que ses parents et son frère ont eux, renoncé à leur passion, il décide de les mettre en scène : pompier, pilote de F1... Devant l’objectif de Masashi toute la famille se prête au jeu et vit ainsi ses rêves par photo interposée... Un film d’une humanité rare.

Pays : Japon

Année : 2022

Durée : 2h07

Version : VOST

Titre original : Asada-ke!

Date de sortie en France : 5 octobre 2022

Réalisateur : Ryôta Nakano

Scénario : Tomoe Kanno Ryôta Nakano

Avec : avec Kazunari Ninomiya, Jun Fubuki, Yuira Gotô...

Prix / distinctions : Prix de l’Académie japonaise de la meilleure actrice pour un second rôle en 2021

Fiche
bobine

Sait-on jamais vraiment pourquoi on choisit une destinée ou dans quel recoin de notre histoire naissent nos désirs. Pour Masashi, c’est simple : il aura suffi que son père lui offre un appareil photo pour que le déclic se fasse à 12 ans. IL sera photographe. Devenu grand, il tourne en rond et passe pour un tire-au-flanc professionnel. C’est encore son père qui lui offrira un deuxième déclic. Celui-ci confesse combien il regrette de n’avoir jamais cultivé sa vocation, lui qui se prédestinait à être pompier. Qu’à cela ne tienne : par la photographie, Masashi épongera les torts du passé en rendant à chacun son destin…
Pour son long métrage, Ryota Nakano s’est inspiré de la vie du photographe Masashi Asada qui s’est fait connaître par ses clichés représentant sa propre famille dans différents jeux de rôles. Notons au passage que les scènes de pose du film sont quasiment identiques à celles de l’artiste.
La famile Asada est d’ailleurs un bel hommage à la photographie argentique avec ses tirages papier qui permettent de raconter une histoire sociale collective tout en constituant un inépuisable lien mémoriel.
Une image cristallise toute la beauté d’un geste, d’une émotion ou encore d’un souvenir. Ryota Nakano en appelle à notre sourire et à notre sensibilité face à ce cadre intime et en même temps universel. La famille constitue une partition commune à tous, que l’on soit lié par le sang ou non. Mais cette affiliation est d’autant plus forte que la félicité ou la douleur sont partagées.
C’est dans cette habileté à évoluer d’un registre à l’autre, de pittoresque à tragique, que La famille Asada séduit et émeut, avec une vraie qualité de mise en scène et une interprétation de premier ordre.
Nakano nous attrape ainsi par le sentiment « feel good » qu’il capte à travers deux appareils, le sien et celui de son héros. Tous les deux se répondent et mettent en lumière cette sérénité qui règne entre le sujet et son déclencheur. Une pure merveille.

Sources : Sens Critique 5 mars 2022, Le Bleu du Miroir 18 mars 2022

Pause
gourmande

avec pause gourmande asiatique