Cahiers Noirs I et II
lundi 7 novembre 2022 à 14:00
1er Film
Cahiers Noirs I - Viviane
lundi 7 novembre 2022 à 14:00 et 19:00
Dans un taxi parisien, un homme apprend, par un voyant marocain, que sa sœur est sur le point de mourir. Pour tenter de déjouer la prédiction, le frère entreprend alors un voyage fictif entre le Maroc, Israël et Paris. A partir d’extraits de la trilogie écrite et réalisée par Ronit et Shlomi Elkabetz et d’archives familiales, Cahiers Noirs - Viviane et Cahiers Noirs - Ronit nous invitent dans l’intimité d’une famille judéo-arabe
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2ème Film
Cahiers Noirs II - Ronit
lundi 7 novembre 2022 à 16:30 et 21:00
A partir d’extraits de la trilogie écrite et réalisée par Ronit et Shlomi Elkabetz et d’archives familiales, Cahiers Noirs - Viviane et Cahiers Noirs - Ronit nous invitent dans l’intimité d’une famille judéo-arabe. Une histoire imaginaire où le frère et la sœur revisitent le passé et le présent pour défier un avenir implacable. Mais l’ombre de la prophétie plane toujours, dans la vie comme au cinéma.
Présentation du
1er film
Cahiers Noirs I - Viviane
lundi 7 novembre 2022 à 14:00 et 19:00
Résumé : Dans un taxi parisien, un homme apprend, par un voyant marocain, que sa sœur est sur le point de mourir. Pour tenter de déjouer la prédiction, le frère entreprend alors un voyage fictif entre le Maroc, Israël et Paris. A partir d’extraits de la trilogie écrite et réalisée par Ronit et Shlomi Elkabetz et d’archives familiales, Cahiers Noirs - Viviane et Cahiers Noirs - Ronit nous invitent dans l’intimité d’une famille judéo-arabe
Pays : Israël
Année : 2022
Durée : 1h40
Version : VOST
Date de sortie en France : 29 juin 2022
Réalisateur : Shlomi Elkabetz
Scénario : Joelle Alexis, Shlomi Elkabetz
Image : Shlomi Elkabetz, Gil Ramon
Musique : Dikla, Yiftach Shahaf
Avec : Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz
Fiche
bobine
Dans un taxi parisien, un homme apprend, par un voyant marocain, que sa sœur est sur le point de mourir. Pour tenter de déjouer la prédiction, le frère entreprend alors un voyage fictif entre le Maroc, Israël et Paris. Une histoire imaginaire où le frère et la sœur revisitent le passé et le présent pour défier un avenir implacable.
Il est de rares films dans lesquels le geste cinématographique déborde sa fonction ordinaire (narrative, figurative, mimétique) et parvient à atteindre, par une interaction directe avec le matériau filmique, la valeur d’un authentique rituel de deuil.
« Mais avant d’être un magnifique film de deuil – portrait de la comédienne israélienne Ronit Elkabetz disparue en 2016 à l’âge de 51 ans – Cahiers Noirs est un très beau film sur le cinéma(…) qui donne envie de faire du cinéma. Dans sa manière de le mêler si intimement à la vie, avec ses moyens rudimentaires (des centaines d’heures d’archives personnelles tournées par Shlomi depuis trente ans), Cahiers Noirs, film entièrement de montage, est un chef-d’œuvre artisanal dont se révèlent toutes les coutures à mesure qu’il épouse l’existence des créatures qui s’y agitent.
Mais qui sont-elles, ces créatures au destin de héros grecs ? D’abord, il y a Ronit, inoubliable Sarah Bernhardt venue de Tel- Aviv que l’on voit tenter, une quinzaine d’années durant, d’échapper au destin tout tracé par sa mère. Il y a donc aussi la mère, Miriam, pétillante, poignante présence à l’écran. Et il y a le père, Eli, qui ne fait pas le poids, face aux déesses qui se dressent auprès de lui. Enfin, il y a Shlomi, l’auteur, présent partout et visible nulle part, démiurge qui croise les époques et les lieux, faisant fi de toute chronologie.
Cahiers Noirs se déroule en deux parties : la première ausculte la famille, la seconde s’attache aux derniers mois de la comédienne. Au rythme des accords jadis composés par Bernard Herrmann pour Vertigo, le réalisateur transforme sa sœur en héroïne hollywoodienne, poursuivie par un grave danger, sa propre mort, dont on imagine jusqu’aux ultimes instants, qu’il la sauvera. Et c’est cette distance salutaire, romanesque, refusant toute complaisance, qui fait entrer de plain-pied dans le rêve éveillé, et suivre Shlomi Elkabetz dans son poignant délire, ce champ-contrechamp où la comédienne est encore là, éternellement là, pour lui donner la réplique. »
Et c’est précisément au cœur de ces espaces narratifs que le cinéma augmente la vie et s’engouffre dans les interstices de la mémoire, comme le vent dans les voiles.
Sources : Libération (Elisabeth Franck-Dumas) 29 06 22, Positif Juillet/août, le bleu du miroir.fr
Présentation du
2ème film
Cahiers Noirs II - Ronit
lundi 7 novembre 2022 à 16:30 et 21:00
Résumé : A partir d’extraits de la trilogie écrite et réalisée par Ronit et Shlomi Elkabetz et d’archives familiales, Cahiers Noirs - Viviane et Cahiers Noirs - Ronit nous invitent dans l’intimité d’une famille judéo-arabe. Une histoire imaginaire où le frère et la sœur revisitent le passé et le présent pour défier un avenir implacable. Mais l’ombre de la prophétie plane toujours, dans la vie comme au cinéma.
Pays : Israël
Année : 2022
Durée : 1h40
Version : VOST
Date de sortie en France : 29 juin 2022
Réalisateur : Shlomi Elkabetz
Scénario : Joelle Alexis, Shlomi Elkabetz
Image : Shlomi Elkabetz, Gil Ramon
Musique : Dikla, Yiftach Shahaf
Avec : Ronit Elkabetz, Shlomi Elkabetz...
Fiche
bobine
Dans un taxi parisien, un homme apprend, par un voyant marocain, que sa sœur est sur le point de mourir. Pour tenter de déjouer la prédiction, le frère entreprend alors un voyage fictif entre le Maroc, Israël et Paris. Une histoire imaginaire où le frère et la sœur revisitent le passé et le présent pour défier un avenir implacable.
Il est de rares films dans lesquels le geste cinématographique déborde sa fonction ordinaire (narrative, figurative, mimétique) et parvient à atteindre, par une interaction directe avec le matériau filmique, la valeur d’un authentique rituel de deuil.
« Mais avant d’être un magnifique film de deuil – portrait de la comédienne israélienne Ronit Elkabetz disparue en 2016 à l’âge de 51 ans – Cahiers Noirs est un très beau film sur le cinéma(…) qui donne envie de faire du cinéma. Dans sa manière de le mêler si intimement à la vie, avec ses moyens rudimentaires (des centaines d’heures d’archives personnelles tournées par Shlomi depuis trente ans), Cahiers Noirs, film entièrement de montage, est un chef-d’œuvre artisanal dont se révèlent toutes les coutures à mesure qu’il épouse l’existence des créatures qui s’y agitent.
Mais qui sont-elles, ces créatures au destin de héros grecs ? D’abord, il y a Ronit, inoubliable Sarah Bernhardt venue de Tel- Aviv que l’on voit tenter, une quinzaine d’années durant, d’échapper au destin tout tracé par sa mère. Il y a donc aussi la mère, Miriam, pétillante, poignante présence à l’écran. Et il y a le père, Eli, qui ne fait pas le poids, face aux déesses qui se dressent auprès de lui. Enfin, il y a Shlomi, l’auteur, présent partout et visible nulle part, démiurge qui croise les époques et les lieux, faisant fi de toute chronologie.
Cahiers Noirs se déroule en deux parties : la première ausculte la famille, la seconde s’attache aux derniers mois de la comédienne. Au rythme des accords jadis composés par Bernard Herrmann pour Vertigo, le réalisateur transforme sa sœur en héroïne hollywoodienne, poursuivie par un grave danger, sa propre mort, dont on imagine jusqu’aux ultimes instants, qu’il la sauvera. Et c’est cette distance salutaire, romanesque, refusant toute complaisance, qui fait entrer de plain-pied dans le rêve éveillé, et suivre Shlomi Elkabetz dans son poignant délire, ce champ-contrechamp où la comédienne est encore là, éternellement là, pour lui donner la réplique. »
Et c’est précisément au cœur de ces espaces narratifs que le cinéma augmente la vie et s’engouffre dans les interstices de la mémoire, comme le vent dans les voiles.
Sources : Libération (Elisabeth Franck-Dumas) 29 06 22, Positif Juillet/août, le bleu du miroir.fr
Pause
gourmande
Esquimaux offerts par La bobine entre les deux films