Soirée 2 films : Quand la peinture nous embobine

jeudi 8 février 2024 à 17:00

Soirée 2 films avec pause gourmande
  • 1 film:  
    Adhérents : 5,20€
    Non adhérents : 7€

 

  • 2 films + pause gourmande

Adhérents : 10€
Non adhérents : 12€

1er Film

Ricardo et la peinture

jeudi 8 février 2024 à 17:00

Barbet Schroeder nous propose le portrait de son ami le peintre Ricardo Cavallo qui consacra sa vie à la peinture. De Buenos Aires jusqu’au Finistère en passant par Paris et le Pérou, ce film est une invitation à plonger dans l’histoire de la peinture mais aussi à découvrir la vie de cet homme qui, avec simplicité et humilité, s’est toujours engagé entièrement jusqu’à transmettre sa passion aux enfants de son village

>> Toutes les informations sur le premier film

2ème Film

Munch

jeudi 8 février 2024 à 20:00

Après son premier amour, le jeune Edvard Munch se rend à Berlin où la révélation de son génie se heurte aux réticences de l’arrière-garde. On le retrouve plus tard à Copenhague, en proie aux doutes et en lutte contre ses propres démons. Au crépuscule de sa vie, il consacre ses dernières heures à préserver son œuvre de la mainmise des nazis qui occupent la Norvège. Ces motifs dressent le portrait foisonnant et changeant de l’homme derrière Le Cri.

>> Toutes les informations sur le deuxième film


Présentation du
1er film

Ricardo et la peinture

jeudi 8 février 2024 à 17:00

Résumé : Barbet Schroeder nous propose le portrait de son ami le peintre Ricardo Cavallo qui consacra sa vie à la peinture. De Buenos Aires jusqu’au Finistère en passant par Paris et le Pérou, ce film est une invitation à plonger dans l’histoire de la peinture mais aussi à découvrir la vie de cet homme qui, avec simplicité et humilité, s’est toujours engagé entièrement jusqu’à transmettre sa passion aux enfants de son village

Pays : Suisse

Année : 2023

Durée : 1h 46

Version : VOST

Date de sortie en France : 15 novembre 2023

Réalisateur : Barbet Schroeder

Avec : Ricardo CavalloBarbet Schroeder


Fiche
bobine

Barbet Schroeder est surtout connu, comme documentariste, pour sa Trilogie de la Terreur avec trois portraits de gens un peu ou franchement inquiétants, le général Idi Amin Dada (Général Idi Amin Dada : autoportrait, 1974), Maître Jacques Vergès (L’Avocat de la terreur, en 2007) et Ashin Wirathu (Le Vénérable W., en 2016), un moine bouddhiste birman nationaliste et islamophobe, initiateur de la haine et des crimes contre les Rohingyas…

Il revient, après quelques années d’absence, avec le portrait intime, très personnel, d’un ami, et surtout d’un grand génie de la peinture, Ricardo Cavallo. L’homme, originaire d’Argentine, vit en Bretagne depuis plus de vingt ans, dans une maison où il renoncé au confort, au seul bénéfice d’un rapport étroit entre ses toiles et la nature. Les deux hommes se connaissent depuis longtemps : la caméra filme les longues heures à peindre la mer, les doutes qui surgissent quand l’œuvre n’est pas à la hauteur des espérances de son auteur, et surtout ces discussions sans fin où l’artiste commente des œuvres connues et inconnues qui ont révolutionné l’histoire de la création dans le monde.
La magie du long métrage surgit dans l’interpénétration de deux langages différents et complémentaires : celui de la peinture et celui de la mise en scène. Quand l’un évoque la matière, l’autre évoque la grâce du cadrage. Les deux hommes se répondent, le cinéaste va à l’essentiel, sans avoir peur de laisser sur l’écran le reflet du caméraman ou la perche qui recueille la parole de son ami.
Ricardo et la peinture fonctionne comme l’ultime testament de deux êtres qui n’ont plus rien à perdre. Ricardo revient sur les endroits de sa prime jeunesse, une chambre de bonne à Neuilly, où le manque de tout lui a donné l’occasion de se centrer uniquement sur la création. Barbet Schroeder suit péniblement les pas de son ami, épuisé par les années qui passent, mais surtout inlassablement émerveillé par la création et la connaissance encyclopédique de Ricardo Cavallo.
Ricardo et la peinture est un film qui témoigne de plusieurs siècles de création picturale, et derrière l’apparente simplicité du propos, se cache la force de deux grands artistes, qui chacun à leur manière, ont transformé notre rapport à la réalité.

Sources : avoir-lire.com, Libération et Télérama 15/11/2023.


Présentation du
2ème film

Munch

jeudi 8 février 2024 à 20:00

Résumé : Après son premier amour, le jeune Edvard Munch se rend à Berlin où la révélation de son génie se heurte aux réticences de l’arrière-garde. On le retrouve plus tard à Copenhague, en proie aux doutes et en lutte contre ses propres démons. Au crépuscule de sa vie, il consacre ses dernières heures à préserver son œuvre de la mainmise des nazis qui occupent la Norvège. Ces motifs dressent le portrait foisonnant et changeant de l’homme derrière Le Cri.

Pays : Norvège

Année : 2023

Durée : 1h44

Version : VOST

Date de sortie en France : 20 décembre 2023

Réalisateur : Henrik Martin Dahlsbakken

Scénario : Mattis Herman Nyquist, Gine Cornelia Pedersen

Image : Oskar Dahlsbakken, Pål Ulvik Rokseth

Musique : Tim Fain

Avec : Alfred Ekker Strande, Mattis Herman Nyquist, Ola G. Furuseth ...


Fiche
bobine

Henrik Martin Dahlsbakken semble avoir pensé son film autour d’une contradiction : Munch, peintre star, dont nous ne connaissons que très peu de choses, fut le créateur de près de 2000 toiles sur une période de plus de 60 ans. Un peintre dont la figure s’est effacée derrière ses toiles, au premier rang desquelles, bien sûr, Le Cri. Contradiction que le jeune réalisateur choisit de ne résoudre que très partiellement, et c’est tant mieux puisqu’il évite ainsi les écueils – ô combien nombreux – du biopic. Le film ne s’attarde jamais sur les affres de la création, et pratiquement jamais Munch, artiste alcoolique, bipolaire et particulièrement angoissé, n’est montré au travail.
La narration s’attarde sur quatre étapes importantes de son existence : la jeunesse en Norvège et les premières amours, contrariées, dans un cadre solaire ; les années berlinoises, l’amitié avec Strindberg et les luttes contre l’arrière-garde ; la dépression et le séjour dans une clinique à Copenhague ; enfin les derniers jours et la confiscation de ses œuvres, jugées « dégénérées » par les Nazis. Les quatre récits s’entrecroisent, formant plus un puzzle qu’un parcours rectiligne. Couleur, noir et blanc alternent, de même que les différents formats ( 4:3 ou 16:9), sans lien avec la chronologie.
En confiant chaque épisode à un scénariste différent, en ayant recours à deux directeurs de la photographie et à quatre acteurs, Dahlsbakken fait de son film un kaléidoscope qui permet de saisir la profusion d’une œuvre et les désordres d’une personnalité bien plus que d’en expliquer l’origine par tel ou tel événement.
Chaque période est construite autour de toiles qui viennent en former le décor. La fin montre les visiteurs du musée Munch à Oslo regardant les peintures, et l’on comprend alors que ces toiles ont formé le cadre visuel et sensoriel des différents épisodes. Hommage est ainsi rendu au génie prolifique, versatile et toujours en évolution du créateur..
Le film a cette grande qualité de tenter, sans académisme, de nous faire entrer en résonance avec la richesse d’une œuvre plus que d’exposer les petites ou grandes misères de l’ existence d’un artiste déchiré au tournant du vingtième siècle.

 

Sources : culturopoing.com, les inrockuptibles.fr, dossier de presse…

Pause
gourmande

une pause gourmande pour ceux qui voient les deux films