Ce film est l’adaptation du roman éponyme d’Héctor Abad Faciolince, paru en français sous le titre L’oubli que nous serons, et considéré dès sa sortie comme un des chefs d’œuvre de la littérature hispanique. L’auteur est le fils du docteur Héctor Abad Gómez assassiné à Medellin en 1987 …

Colombie, années 1980. Le docteur Abad lutte pour sortir les habitants de Medellin de la misère. Malgré les menaces qui pèsent sur lui, il refuse d’être réduit au silence. Le destin de ce médecin engagé et père de famille dévoué se dessine à travers le regard doux et admiratif de son fils.

« Ce livre autobiographique est d’abord l’éloge tout en délicatesse et respect du fils à son père, médecin humaniste et militant des droits de l’homme. C’est également la chronique d’une famille soudée autour de ce père adoré de ses six enfants. Enfin c’est une immersion dans la ville de Medellin, gangrénée par la violence des politiques et des narcotrafiquants dans les années 1970-1980. C’est certainement le livre que j’ai le plus offert. Mais seulement à des personnes que j’aimais. » (extrait d’un entretien de Héctor Abad avec le réalisateur.)

L’acteur espagnol Javier Cámara incarne avec une douceur superbe le médecin Héctor Abad Gómez. Adapté de faits réels, L’oubli que nous serons est à la fois le portrait d’un homme exceptionnel, une chronique familiale et l’histoire d’un pays souvent marqué par la violence.

C’est un film puissant dont les ruptures de ton (noir et blanc et couleur) s’accordent avec les contrastes de ce pays bouillonnant.

Sources : Dossier de presse. Télérama 12 Juin 2021. cinema-utopia.org