Minari
lundi 12 juillet 2021
16:00 et 18:30 et 21:00
En clôture de la saison
Résumé : Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier. Son petit garçon doit s’habituer à cette nouvelle vie et à la présence d’une grand-mère coréenne qu’il ne connaissait pas. Émouvante chronique d’une famille coréenne immigrée, venue se frotter au rêve américain, Minari fourmille d’anecdotes qui rendent ce film très attachant.
Pays : Corée
Année : 2021
Durée : 1h 55
Version : VOST
Date de sortie en France : 23 juin 2021
Réalisateur : Lee Isaac Chung -
Scénario : Lee Isaac Chung
Image : Lachlan Milne
Musique : Emile Mosseri
Avec : Steven Yeun, Han Ye-ri, Youn Yuh-jung
Fiche
bobine
Avec Minari, son cinquième film, le réalisateur américain d’origine coréenne Lee Isaac Chung revisite un moment charnière de sa propre enfance, celui où son père décida de se réinventer agriculteur.
Au début des années 80, en Californie où ils ont immigré, l’avenir ne semble pas tout tracé pour Jacob et Monica, ouvriers dans une usine de tri de poussins. Jacob décide de déménager pour l’Arkansas, dans le but de transformer un terrain en exploitation agricole. Il débarque donc un beau jour, accompagné de sa femme et de leurs deux enfants, pour découvrir leur ferme, en fait un mobil-home monté sur pilotis au milieu de nulle part. Jacob a pour ambition de cultiver des légumes coréens pour les vendre à ses compatriotes immigrés de la région.
Monica, plus pragmatique et plus sceptique face aux grandes ambitions de son mari, s’inquiète des conséquences que cet isolement représente pour ses enfants, en particulier pour son fils qui nécessite des soins médicaux. Histoire de donner un petit coup de main, sa mère débarque de Corée. cette grand-mère fantasque se trouve un petit coin propice à la culture du minari, plante très appréciée en Corée…
Minari est un film qui en regroupe plusieurs, mais d’une cohésion parfaite : une chronique familiale à points de vue multiples et un drame social mettant en relief les difficultés inhérentes à quiconque entend vivre du travail de la terre. Récit autobiographique mené avec délicatesse et tendresse, le film suit les galères agricoles du père, les facéties de la grand-mère et de son petit-fils, sans jouer la carte de l’émotion, mais privilégiant l’humour et la bienveillance. Il se développe tout en lenteur, laissant au spectateur le temps de s’attacher à cette troupe familiale.
Le cinéaste propose avec justesse une vision de l’expérience des immigrants et des difficultés qu’ils rencontrent. Il profite de ce portrait de famille nuancé et attendrissant pour traiter le mélange des cultures, avec un certain amusement.
Sources : dossier de presse. Avoir-alire.com. senscritique.com