L’école du bout du monde

jeudi 7 juillet 2022

17:00 et 19:30

Megarama prolonge la Fête du cinéma tarif unique 4 euros

Résumé : Au Bouthan, un jeune instituteur, pas vraiment passionné par son métier, rêve de partir en Australie. Mais le gouvernement l’envoie à Luana, le village le plus isolé du pays, à près de 5 000 mètres d’altitude. Loin de la ville, le quotidien est rude... Un film irrésistible pour ses paysages à couper le souffle mais aussi par son humanité et son humour.

Pays : Bouthan

Année : 2022

Durée : 1h49

Version : VOST

Titre original : Lunana: A Yak in the Classroom

Date de sortie en France : 11 mai 2022

Réalisateur : Pawo Choyning Dorji

Scénario : Pawo Choyning Dorji

Image : Jigme Tenzing

Avec : Sherab Dorji, Tshering Dorji, Kelden Lhamo, Pem Zam...


Fiche
bobine

En 1972, le roi du Bhoutan a substitué le BNB, Bonheur National Brut, au PNB, Produit National Brut mondialisé. Un bonheur ostentatoire qui n’empêche pas les jeunes Bhoutanais de vouloir émigrer dans des contrées ”modernes”. Dans son premier long métrage, Pawo Choyning Dorji, premier réalisateur à représenter son petit pays aux Oscars à Hollywood, chemine entre les deux versants de la société. Il dresse le portrait d’Ugyen, jeune instituteur, qui rêve de devenir chanteur en Australie, mais que ”l’éducation nationale bhoutanaise” envoie à Lunana, le village le plus reculé du pays, à 4 800 mètres d’altitude. Une mutation qui sanctionne un certain manque d’entrain dans son travail…
Bien décidé à ne rester que quelques jours dans une contrée hostile sans eau, sans électricité et qui plus est, sans portable, il se laisse peu à peu convaincre par la bouille de Pem Zam, une gamine venue lui demander de faire classe. ”Vous avez le pouvoir de toucher notre futur”, lui dit-elle. D’accord pour un jour, mais rien qu’un jour…pourtant comment résister à une fillette qui lui assène qu’il est le seul à pouvoir lui éviter de devenir gardeuse de yaks à vie…
Ce beau film aux faux airs de documentaire raconte, avec une émouvante et chatoyante simplicité, la lente conversion d’un incrédule à la religion de la nature et à la spiritualité de l’humilité. Le réalisateur entraîne le protagoniste de son film dans un voyage intérieur, avec l’intention de mettre en évidence le fait que le bonheur n’est pas dans la recherche d’un ailleurs clinquant, mais réside plutôt dans le contentement. Gracieusement interprété, en majeure partie par les habitants du cru, cet hommage à la puissance des traditions mais surtout à l’énergie de la jeunesse, laisse de jolies notes d’humanité.

 

Sources: L’Obs, Télérama, Libération (11/05/22). Courrier International (Mai 2022).

Regarder la
bande-annonce

Evénement
associé

Megarama prolonge La Fête du cinéma : Tarif unique de 4 euros pour tous

Rafraîchissement offert à tous à 19h pour ce dernier film de la saison : ceux qui sortent et ceux qui arrivent pour la séance suivante !