ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

Brighton 4th

jeudi 27 avril 2023

17:00 et 19:00 et 21:00

Résumé : Un ancien champion de lutte géorgien part à Brighton 4th, New York, pour tenter d’aider son fils qui accumule les dettes de jeu.

Pays : Géorgie

Année : 2023

Durée : 1h35

Version : VOST

Date de sortie en France : 12 avril 2023

Réalisateur : Levan Koguashvili

Scénario : Levan Koguashvili

Image : : Phedon Papamichael

Avec : Avec Levan Tedaishvili, Giorgi Tabidze, Nadia Mikhalkova...

Prix / distinctions : Prix spécial du jury, Fribourg 2022. Meilleur film, meilleur scénario et meilleur acteur, Tribeca 2021.


Fiche
bobine

Brighton 4th débute par une très belle séquence de dispute devant un match de football dans un café de Tbilissi en Géorgie, où Kakhi, ancien champion olympique de lutte, en vient à défendre son frère, parieur malchanceux et bagarreur.
Le film nous entraîne ensuite à Brooklyn, plus exactement à Brighton Beach, où Kakhi décide de se rendre pour venir en aide à son fils étudiant en médecine et sans le sou. Mais Soso n’a pas brillamment réussi ses études, comme le croyait son père ; il travaille pour tenter de rembourser les dettes de jeu qu’il a contractées auprès de personnes qui ne plaisantent pas avec ce type de litiges. Mais Kakhi est tenace et prêt à tout pour aider son fils et récolter quelques billets. N’importe quel boulot fera l’affaire : s’occuper de personnes âgées, ou même prendre des risques incompatibles avec son âge. C’est alors qu’un des chefs mafieux à qui Soso doit de l’argent, reconnaît dans le vieil homme l’ex-champion de lutte qui défrayait la chronique sportive dans les années 70, et lui propose un ”arrangement”…
Le réalisateur géorgien met en avant la solidarité qui existe entre les membres de cette diaspora, interprétés pour la plupart par des acteurs non professionnels habitants de Brighton Beach, et il nous plonge dans ces communautés reconstituées au gré des affinités linguistiques, géographiques ou culturelles où l’on s’entraide pour surmonter les difficultés du déracinement et la rudesse des nouvelles conditions de vie.
Portant un regard doux et bienveillant sur le petit peuple de ce quartier de bord de mer, à l’écart de la frénésie new-yorkaise aux couleurs grises et fatiguées, il réalise un film intimiste, fort et généreux, qui parle d’amour paternel et d’abnégation, et invite à prendre la vie comme elle vient, avec courage et philosophie.
Ainsi Brighton 4th décrit-il le quotidien de ceux qui ont tout quitté pour se donner une seconde chance et accomplir leurs rêves ou ceux de leurs familles. Mais pour la plupart de ces immigrants de l’ex-URSS, l’Eldorado américain reste un rêve inaccessible qui commence à Brighton Beach et se termine au même endroit.

Sources : le bleudumiroir.fr, dossier de presse, lesuricate.org

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