Le Syndrome des amours passées
jeudi 14 décembre 2023
17:00 et 19:00 et 21:00
Résumé : Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant. Jusqu’à ce qu’un docteur détecte enfin leur problème : le syndrome des amours passées. Bonne nouvelle : la guérison est simple, il suffit de coucher à nouveau une seule fois avec tous leurs ex. Comédie joliment absurde et gentiment narquoise.
Pays : Belgique/France
Année : 2023
Durée : 1h29
Date de sortie en France : 25 octobre 2023
Réalisateur : Ann Sirot et Raphaël Babbon
Scénario : Ann Sirot et Raphaël Babbon
Image : Jorge Piquer Rodríguez
Musique : Julie Roué
Avec : Lucie Debay, Lazae Rousseau, Nora Hamzaw ...
Fiche
bobine
Rémy et Sandra forment un couple complice. La seule ombre au tableau de cette idylle est leur difficulté à avoir un enfant. Depuis plusieurs années, ils ont essayé différents traitements, mais rien n’y fait. Jusqu’à ce qu’un spécialiste leur donne enfin un diagnostic : ils sont atteints du syndrome des amours passées, une maladie au nom poétique qui implique un blocage lié aux relations amoureuses précédentes. La bonne nouvelle, c’est que pour en guérir, il suffit de renouer avec tous ses anciens partenaires sexuels. Soit le début d’un pitch loufoque et déjanté.
Comédie joliment absurde et gentiment narquoise, le film est aussi la mise en lumière d’un duo d’acteurs dont les joutes verbales nous offrent de délicieux moments. Lucie Debay poursuit son ascension dans notre paysage cinématographique et confirme tout le bien que l’on pensait d’elle. À ses côtés, Lazare Gousseau est une révélation, sa gouaille et ses mimiques esquissant parfaitement ce personnage de dandy souvent dépassé par la situation. Ajoutons une galerie de seconds rôles tous plus excentriques les uns que les autres, et nous obtenons un panorama haut en couleurs où la surenchère est de rigueur.
Si la prestation à l’écran suscite de l’enthousiasme, celle derrière la caméra n’est pas non plus à négliger. Ann Sirot et Raphaël Balboni (à qui l’on doit le très inventif Une vie démente avec déjà Lucie Debay) réussissent une nouvelle fois le périlleux exercice de mêler l’humour à des thématiques plus dramatiques.
Leur second long métrage réenchante les codes de la comédie romantique en donnant à voir et à réfléchir sur comment s’aimer et se parler. On rit et on se délecte du ton acidulé. Le syndrome des amours passées est rempli de charme, de précieuses idées et aussi de vérité. La Semaine de la Critique au festival de Cannes en mai dernier ne s’est pas trompée en invitant cet OFNI, ou Objet Filmique Non Identifié, en séance spéciale !
Sources : abusdecine.com – lebleudumiroir.fr