La Mère de tous les mensonges

jeudi 28 mars 2024

17:00 et 19:00 et 21:00

Résumé : Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C'est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.

Pays : Maroc

Année : 2024

Durée : 1h37

Version : VOST

Titre original : Kadib Abyad

Date de sortie en France : 28 février 2024

Réalisateur : Asmae ElMoudir

Scénario : Asmae ElMoudir

Image : Hatem Nechi

Avec : Mohamed El Moudir, Asmae ElMoudir, Zahra Jeddaoui


Fiche
bobine

Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C’est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle.
Ce film est une plongée dans les sombres secrets de la famille de la réalisatrice et dans ceux d’une nuit meurtrière au Maroc.
Cette enquête est menée comme un travail de création, à travers des décors et des personnages en miniature, qui permettent d’affronter une histoire restée taboue.
La réalisatrice cherche à comprendre pourquoi la seule photo de son enfance est celle d’une petite fille inconnue. Elle commence alors à remettre en question les histoires de ses parents et de sa grand-mère. À travers l’introspection de ses jeunes années, c’est l’histoire politique et sociale du Maroc que la cinéaste interroge.
Faire jouer ses proches n’est pas chose aisée, surtout pour parler des fantômes du passé, la stabilité de la famille el Moudir est en jeu. Idée brillante : si les humains ne communiquent pas, les figures familiales représentées en poupées vont être bavardes.
Avec sa volonté de savoir, Asmae El Moudir a fait un travail de mise en scène décisif pour affronter l’indicible. Dans le labyrinthe des mémoires, elle s’engage dans une sorte d’autofiction à la recherche de la vérité pour dévoiler une amnésie nationale, aux dimensions bien plus grande qu’une histoire de famille.
« Je n’essaie pas de documenter la véritable histoire de ma famille, mais de faire un film sur la multiplicité des points de vue et la pluralité des interprétations qui existent au sein d’un même foyer, non seulement dans l’intérêt de l’histoire familiale, mais aussi dans celui de l’histoire nationale ».

 

Sources : Dossier de presse – www.avoir-alire.com – www.lepolyester.com – www.sortiraparis.com – www.senscritique.com/

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