
L’Énigme Velasquez
lundi 5 mai 2025
17:00 et 19:00 et 21:00
Résumé : Diego Velázquez, peintre des rois et des humbles, maître du hors-champ et des mises en abyme, se trouve au cœur d’un voyage cinématographique défiant les conventions. De la profondeur hypnotique des Ménines aux niveaux de lecture vertigineux des Fileuses, L’ÉNIGME VELÁZQUEZ s’attache à élucider une question troublante : comment cet artiste, admiré par des génies tels que Manet et Dalí, demeure-t-il si souvent en marge de la mémoire collective ?
Pays : France
Année : 2024
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 26 février 2025
Réalisateur : Stéphane Sorlat
Scénario : Cristina Otero Roth, Stéphane et Nicolas Sorlat.
Image : Paco Femenia.
Avec : avec la voix de Vincent Lindon.
Fiche
bobine
mena une longue carrière qui contribua à l’éclat du baroque espagnol. Ses fonctions officielles ne le détournèrent jamais de
l’unique objet de ses préoccupations : la recherche de la vérité humaine à travers le traitement de la lumière et de l’espace.
Pourquoi Diego Velasquez (1599–1660) ne s’est-il pas imposé dans l’imaginaire collectif avec la même force que Leonard de
Vinci, Pablo Picasso, ou Claude Monet, s’interroge le producteur et distributeur de cinéma Stéphane Sorlat ? Cette injustice incompréhensible a poussé ce dernier à passer derrière la caméra pour réaliser L’Énigme Velasquez.
Dernier volet d’un triptyque réalisé en collaboration avec le musée du Prado et les Amis du Louvre – qui comprend Le Mystère Jérôme Bosch (2016) et L’Ombre de Goya (2022) (réalisés par José Luis López-Linares) –, ce film brosse un portrait sensible du maître de Siècle d’or espagnol, dont la trajectoire nous est contée par la voix du comédien Vincent Lindon.
De l’Alcazar de Séville au Prado à Madrid, en passant par la France et les États-Unis, Stéphane Sorlat embarque le spectateur
dans une déambulation poétique au cœur de l’œuvre du «peintre des peintres », tel que le surnommait Manet, en s’affranchissant des codes du documentaire classique. Au lieu d’une énième relecture de la biographie de Velasquez, le réalisateur signe un film délicat et érudit, dont la narration est habitée par la métaphore de l’eau, menant habilement sa barque parmi les chefs-d’œuvre : Les Ménines (1656), Les Fileuses
(vers 1657), sans oublier le fier Retrato de Juan de Pareja (1650).
Avec les mots de Miguel de Cervantes ou d’Ovide résonnent les analyses contemporaines de Guillaume Kientz, directeur de l’Hispanic Society of America, de l’historien de l’art Bernard Marcadé ou encore de Diederik Bakhuÿs, conservateur au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Soucieux de montrer l’héritage du maître chez les générations qui lui ont succédé, de Goya à Picasso, Stéphane Sorlat a aussi recueilli la parole d’artistes d’aujourd’hui : Cristobal Del Puey, Julian Schnabel, Raphaël Barontini… Chacun à sa manière livre alors son interprétation de « L’Énigme Velázquez », plus vivante et passionnante que jamais.
Sources : beauxarts.com / dossier de presse.