Film présenté par Robert Llorca, directeur du conservatoire du Grand Chalon et Philippe Cheloudiakoff, directeur adjoint danse.
En partenariat avec le Conservatoire et L'Espace des Arts dans le cadre du festival Instances
Résumé : L’histoire fascinante d'Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Le film nous dévoile le processus créatif d'un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l’invention d’un langage chorégraphique unique et d’une technique de danse hors-norme appelée "Gaga".
Pays : Israël
Année : 2016
Durée : 1h43
Version : VOST
Titre original : Mr. Gaga
Date de sortie en France : 1 juin 2016
Réalisateur : Tomer Heymann
Scénario : Tomer Heymann
Avec : Ohad Naharin, Tzofia Naharin, Avi Belleli...
Fiche
bobine
C’est par le lâcher-prise que l’on arrive, dans Mr Gaga, à la danse. En ouvrant le beau documentaire qu’il consacre au danseur et chorégraphe Ohad Naharin, Tomer Heymann illustre d’emblée sa conviction de présenter un être hors norme, et sa vocation à le faire d’une manière qui ne rentrera pas dans les clous du genre.
Bien au-delà de la performance technique, il y a l’expression des visages, des regards, des voix : la danse est ici un don absolu de soi, une communication totale avec les autres et c’est d’une beauté confondante parce que jamais gratuite, jamais déracinée.
Pour Naharin : « Le principe essentiel, c’est d’écouter son corps avant de lui dire quoi faire. Procéder ainsi permet de prendre conscience de nos blocages physiques, de nos faiblesses et de dépasser chaque jour nos limites devenues routinières ».
Le film de Tomer Heymann est riche de témoignages et d’instants privés qui en disent long sur l’histoire d’un homme et celle de son pays. Un chemin fragmenté, semé d’incidents et d’hésitations qui en font le contraire d’une success story.
Ce qui unifie l’oeuvre, c’est la personnalité de Naharin, le ton de sa voix proche de l’incantation, la force d’un corps puissant qui vieillit dans la grâce.
L’unité vient aussi de la colère qui l’anime face à ce qui le révolte en Israël malgré son amour profond pour son pays natal : l’occupation, les ultra religieux, la tentation de la censure… A ces excès, il oppose un art exigeant et humaniste, qui ne se soucie d’aucune frontière, porté par la soif de liberté et le respect d’autrui.
Mikhaïl Baryshnikov, danseur et chorégraphe, a écrit à propos d’Ohad Naharin : « Je n’avais jamais vu une telle alliance de beauté, d’énergie et de technique ».
Sources : Le Monde, l’Humanité 1er juin 2016, Positif juin 2016
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En partenariat avec le Conservatoire et L’Espace des Arts dans le cadre du festival Instances