Sparrows

jeudi 17 novembre 2016

19:00 et 21:00

Résumé : Ari, 16 ans, vit avec sa mère à Reykjavik lorsqu’il doit soudain retourner vivre chez son père Gunnar, dans la région isolée des fjords, au nord-ouest de l’Islande. Sa relation avec son père n’est pas des plus faciles et ses amis d’enfance semblent avoir bien changé. C’est dans cette situation difficile à laquelle il ne peut échapper qu’Ari devra s’imposer pour trouver sa voie.

Pays : Islande

Année : 2016

Durée : 1h43

Version : VOST

Titre original : Þrestir

Date de sortie en France : 13 juillet 2016

Réalisateur : Rúnar Rúnarsson

Scénario : Rúnar Rúnarsson

Avec : Rade Serbedzija, Ingvar Eggert Sigurðsson, Atli Oskar Fjalarsson...

Prix / distinctions : Flèche de cristal, meilleure photographie, prix d’interprétation masculine et prix de la presse, Les Arcs 2015


Fiche
bobine

Ari est un adolescent de 16 ans qui, depuis le divorce de ses parents, vit heureux à Reykjavik avec sa mère. Un été, il voit sa vie basculer quand il est contraint de partir vivre chez son père et sa grand-mère, dans un village de pêcheurs isolé, dans la région des fjords. Les retrouvailles sont douloureuses : l’adolescent émotif peine à s’acclimater à la vie de son père et celle de ses anciens amis d’enfance, entre beuveries et chasse. Il désire pourtant réussir à s’intégrer dans sa nouvelle communauté.

Dans son deuxième long métrage, Rúnar Rúnarsson met en scène un délicat récit d’apprentissage dans les terres sauvages de l’Islande. Ari, son personnage principal, a une voix de haute-contre, une voix angélique de rossignol (« sparrow » en anglais). Le titre du film évoque sans aucun doute ses fragilités apparentes dans un environnement qu’il sent hostile mais il traduit aussi plus générale- ment celles des adultes et adolescents qui l’entourent. En quête de reconnaissance et d’expériences (entre autres sentimentales), Ari erre entre le monde des enfants et celui des adultes, entre frustrations et déceptions. Toute la mélancolie des personnages se traduit à l’écran grâce à la désaturation des couleurs mais aussi à la lumière bienveillante qui baigne les fjords.

Le réalisateur islandais donne en effet un rôle à part entière à ces paysages qu’il connaît bien : il magnifie ce bout de terre encore un peu sauvage, désertique, avec ses montagnes, ses landes et pâturages immenses, ses ciels tourmentés, ses horizons dégagés et ses maisons en bois. L’environnement d’Ari est un cadre naturel, à la fois protecteur, écrasant, onirique et mystérieux.

Grâce à la mise en scène de Rúnarsson, délicate et précise, Sparrows est un beau portrait d’adolescent, juste et grave, imprégné d’humanité.

Sources : Les Inrocks 8 juillet 2016 – Libération 12 juillet 2016 – avoir-alire.com

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