ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

La Sapienza

lundi 3 octobre 2016

19:30

Invité / Débat
La bobine partenaire

Soirée spéciale proposée dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Bourgogne organisé par la Maison de l’architecture de Bourgogne.

Résumé : À 50 ans, Alexandre a derrière lui une brillante carrière d’architecte. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte qu’il médite depuis longtemps sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils font la rencontre de jeunes frère et soeur, qui donneront un tout autre tour à cette échappée italienne.

Pays : Italie

Année : 2014

Durée : 1h44

Version : VOST

Date de sortie en France : 25 mars 2015

Réalisateur : Eugène Green

Scénario : Eugène Green

Avec : Fabrizio Rongione, Christelle Prot, Ludovico Succio…


Fiche
bobine

Eugène Green, né à New-York, s’établit à Paris en 1968. Après des études de lettres et d’histoire de l’art, il crée sa compagnie « Le théâtre de la sapience » avec laquelle il essaie de restituer sur scène la diction de l’époque baroque. Puis il se tourne vers le cinéma. La sapienza est son cinquième long métrage.

À 50 ans, Alexandre a derrière lui une brillante carrière d’archi- tecte. Il part en Italie, accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du lac Majeur, ils font la rencontre d’un jeune garçon et de sa soeur, qui donneront un tout autre tour à cette échappée italienne.

Le titre du film est une référence à l’église Sant’Ivo alla Sapienza, construite par Borromini. Deux sujets sont au centre du film: l’architecture qui est au coeur de nos vies et la transmission de la culture, qui est notre devoir à tous. Il est toujours étrange, voire malaisé d’entrer dans un film d’Eugène Green : il exige un effort d’écoute de cette langue châtiée, avec liaisons et sans élisions, et un effort de vision face à ces plans frontaux où les personnages plantent sans pudeur leurs yeux dans les nôtres.

À l’image des réalisateurs qu’il admire (Bresson et Antonioni), Green met tout en oeuvre pour se créer un style propre et reconnaissable entre tous. Il précise: « Une certaine banalisation de l’image filmée par la télévision, internet et les appareils numériques tend à imposer l’idée qu’un film doit être une captation brute de la réalité. Je conçois le cinéma autrement. Les principales caractéristiques de mon cinéma sont une épure dans la composition des plans, un rythme lent mais soutenu et une tentative de capter, dans les éléments du monde, l’énergie spirituelle dont nous sommes animés mais rarement conscients dans la vie quotidienne. J’espère pouvoir ainsi communiquer au spectateur le mystère de l’existence humaine, un point de vue sur l’architecture et la transmission dans le mode contemporain, ainsi que la magie de l’oeuvre de Borromini magnifiée par la musique de Monteverdi ».

Sources : Cahiers du cinéma Mars 2015. Poétique du cinématographe Éditions Actes Sud

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Evénement
associé

Dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Bourgogne organisé par la Maison de l’architecture de Bourgogne

Soirée spéciale
Invité – Débat

Soirée en présence de Thomas Héritier, architecte CAUE 71, et de Jacqueline Tribillon, administratrice de la Maison de l’architecture de Bourgogne

Voyage en architecture

Le voyage en Italie… initiatique, historique, source de renaissance, appel vers la sagesse… Le spectateur est invité à accompagner les personnages d’Eugène Green dans leurs quêtes et leurs découvertes. Des temps baroques aux temps contemporains, l’architecture peut-elle être ce lieu captant et transmettant esprit et lumière ?

 

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