Love and friendschip

lundi 26 septembre 2016

19:00 et 21:00

Résumé : Angleterre, fin du XVIIIe siècle : Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et sa fille adolescente. Épaulée dans ses intrigues par sa meilleure amie Alicia, une Américaine en exil, Lady Susan Vernon devra déployer des trésors d'ingéniosité et de duplicité pour parvenir à ses fins, en ménageant deux prétendants.

Pays : Irlande

Année : 2016

Durée : 1h32

Version : VOST

Date de sortie en France : 22 juin 2016

Réalisateur : Whit Stillman

Scénario : Whit Stillman, d'après Jane Austen

Avec : Kate Beckinsale, Chloë Sevigny, Stephen Fry...


Fiche
bobine

Whit Stillman, réalisateur américain de 64 ans, s’oriente d’abord vers le journalisme après des études à Harvard. C’est en voulant faire découvrir le cinéma espagnol à ses compatriotes qu’il se passionne pour la mise en scène. Love and Frienship est son cinquième long métrage. Il a choisi d’adapter le roman épistolaire le plus méconnu et le plus atypique de Jane Austen, Lady Susan, publié à titre posthume.

Angleterre, fin XVIIIème siècle. Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et pour sa fille. Epaulée dans ses intrigues par sa meilleure amie Alicia, Lady Susan devra déployer des trésors d’ingéniosité et de duplicité pour parvenir à ses fins, en s’amusant avec deux prétendants, le charmant Reginald et Sir James Martin, aristocrate fortuné mais prodigieusement stupide…

L’intrigue avance à la vitesse d’un carrosse, allant et venant entre Londres, la campagne et l’incontournable église du village, et convoque une armée de personnages: beaux-frères, belles-sœurs et beaux-parents, ainsi qu’ Alicia, la fidèle amie. Whit Stillman transpose le texte épistolaire initial en scènes dialoguées superbement écrites, nourries de réparties imparables, teintées d’une ironie cinglante et qui, pourtant, ne cloue personne au pilori.

Le jeu de cadrages précis et malicieux accompagné d’une musique particulièrement soignée mettent le spectateur dans la posture d’un observateur discret mais aussi aux premières loges de l’action.

Grâce à une mise en scène enlevée, Whit Stillman revisite les films en costumes et donne une formidable modernité à cette satire audacieuse et élégante.

Sources : Le Monde, Libération 22 juin 2016

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