Mise à mort du cerf sacré
lundi 18 décembre 2017
19:00 et 21:10
Résumé : Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement. Steven, brillant chirurgien, est marié à Anna, ophtalmologue respectée. Ils vivent heureux avec leurs deux enfants Kim, 14 ans et Bob, 12 ans. Depuis quelques temps, Steven a pris sous son aile Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Mais ce dernier s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant, jusqu’à conduire Steven à un impensable sacrifice.
Pays : Grèce / Royaume Uni
Année : 2017
Durée : 2h
Version : VOST
Titre original : The Killing of a Sacred Deer
Date de sortie en France : 1 novembre 2017
Réalisateur : Yorgos Lanthimos
Scénario : Yorgos Lanthimos, Efthymis Filippou
Avec : Colin Farrell, Nicole Kidman, Barry Keoghan ...
Fiche
bobine
Steven, brillant cardiologue, est marié à Anna, ophtalmologue respectée. Ils vivent heureux dans une somptueuse demeure avec leurs deux enfants Kim, 14 ans et Bob, 12 ans. Depuis quelque temps, Steven a pris sous son aile Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Mais ce dernier s’immisce progressivement au sein de la famille et devient de plus en plus menaçant, leur faisant subir un véritable supplice chinois comme s’il possédait un étrange pouvoir de malfaisance.
Le film se voit d’abord comme une dissection au vitriol des névroses d’une famille américaine où l’humour et l’absurde ne sont pas absents mais très vite il bascule quand l’adolescent annonce qu’il cherche à se venger du chirurgien.On est alors plongé dans un thriller glacial qui rappelle les premiers films de Michael Haneke, et aussi dans une atmosphère de tragédie grecque avec vengeance, loi du talion, sacrifice et colère divine. Le titre, d’ailleurs, évoque une pièce d’Euripide où le roi Agamemnon, après avoir tué le cerf sacré, doit sacrifier sa fille Iphigénie pour libérer ses armées d’une tempête.
« Souvent dérangeant, ce film à la mise en scène virtuose parvient à installer un climat de tension assez rare avec l’impeccable Nicole Kidman et l’effrayant Barry Keoghan, tout en tension retenue, qui portent cette nouvelle fable immorale à l’atmosphère glaçante et à la mécanique implacable » écrit Barbara Théate dans Le Journal du Dimanche.
On ne peut pas sortir de la projection sans un étrange sentiment de malaise : rêve, cauchemar, fable fantastique, où sommes-nous au sortir de ce film ?
Sources : Télérama – La Croix 01/11/2017- Dossier de presse