La fiancée du désert
jeudi 22 février 2018
19:00 et 21:00
Résumé : Teresa, 54 ans, a toujours travaillé au service de la même famille jusqu'au jour où elle est contrainte d'accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer le début d’une nouvelle vie.
Pays : Argentine
Année : 2017
Durée : 1h18
Version : VOST
Titre original : La novia del desierto
Date de sortie en France : 13 décembre 2017
Réalisateur : Cecilia Atán, Valeria Pivato
Scénario : Cecilia Atán, Valeria Pivato
Avec : Paulina García, Claudio Rissi
Fiche
bobine
Teresa, 54 ans, qui a toujours travaillé au service de la même famille, se voit contrainte d’accepter une place loin de Buenos Aires. Elle entame alors un voyage à travers l’immensité du désert argentin, et ce qui semblait être le bout du chemin va s’avérer le début d’une nouvelle vie.
Au début du film, Teresa est installée dans un quotidien très balisé, un monde d’apparence tranquille. Un jour, tout s’effondre. Nombreux sont ceux qui y verraient la fin de l’histoire. Au contraire, Cecilia Atan et Valeria Pivato, les deux réalisatrices, y voient le début d’une aventure personnelle épanouissante. Ce bouleversement, cette insécurité soudaine vont devenir le révélateur du vrai potentiel d’une personne, en ce sens qu’ils font remonter à la surface des sentiments et des désirs trop longtemps enfouis.
Le voyage qu’entreprend Teresa est comme un éveil à la vie, ce qui va lui permettre enfin de prendre conscience de sa propre force de caractère. Le film fait la part belle au désert argentin de San Juan, à ses paysages désolés où les hommes semblent à la fois petits face à la nature et grands par leur façon d’avoir foi en leur destin. Les plans contemplatifs font écho à la profonde intériorité des personnages qui, peu bavards, n’en ressentent pas moins les épreuves et les beautés que la vie met sur leur passage.
Figure inhabituelle au cinéma, cette femme de devoir, sans âge, sans beauté ravageuse, se reconstruit tout au long de ce road-movie . Le film devient alors une jolie chronique tout en demi-teinte , un beau portrait de femme porté par l’une des grandes actrices du cinema latino-americain, Paulina Garcia, épaulée par Claudio Rissi qui rayonne en colosse un peu rustre mais fragile et rassurant.
Il y a quelque chose de magique dans ce petit scénario tout simple, qui progressivement ensorcelle son monde et au final, transcende tout ce qui fait notre humanité.
Sources : dossier de presse, sens critique, La Croix 12 décembre 2017.