Automne 2017, Étienne monte à Paris pour faire des études de cinéma à l’université. Il y rencontre Mathias et Jean-Noël qui nourrissent la même passion que lui. Alors que certains de ses camarades ont déjà une approche consensuelle et commerciale du métier de réalisateur, Mathias, le leader du groupe, hautain et sans concessions, ne jure que par Pasolini et Vigo, et ne défend qu’une idée radicale de l’artiste de cinéma. Comment Étienne trouvera-t-il sa place parmi ces conceptions si opposées, lui le provincial modeste et manquant d’assurance, mais ne mobilisant que le cinéma pour donner un sens à sa vie ? L’année qui s’écoule va bousculer les illusions de ces cinéastes en herbe et ébranler leurs certitudes.
Dans ce récit d’initiation au caractère autobiographique, le réalisateur, lui-même ancien étudiant en cinéma puis enseignant à la Femis, mêle expériences vécues et fictions pures. Ilsuitlesdoutesethésitationsd’Étienneamenéàconfrontersa vision du cinéma à d’autres. Quant à son travail formel, il n’est pas sans évoquer la (post)-Nouvelle Vague, notamment par ces plans-séquences en beau noir et blanc qui font écho aux ambiances de certains Garrel, du Truffaut d’Antoine et Colette, ou du Rohmer de Ma nuit chez Maud.
Pour le réalisateur, le titre du film joue sur plusieurs tableaux :
« D’un côté, il évoque les jeunes filles avec lesquelles Etienne a des relations sentimentales – j’ai pensé à Mes petites amoureuses de Rimbaud – et de l’autre, il fait bien sûr référence à Pascal, à ce qu’il dit de l’imposture, de la pureté des intentions en conformité avec les actes. Peu à peu, le héros apprend à ne pas se mentir, à ne pas s’illusionner sur ses propres capacités, artistiques ou sentimentales. »

Sources : Dossier de presse – site aVoir-aLire.com