ASSOCIATION CHALONNAISE POUR LE CINEMA

Amanda

lundi 21 janvier 2019

19:00 et 21:00

En partenariat

Dans le cadre du festival Télérama : 3€50

Résumé : Paris, de nos jours. David, 24 ans, vit au présent. Il jongle entre différents petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement. Il se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda.

Pays : France

Année : 2018

Durée : 1h47

Date de sortie en France : 21 novembre 2018

Réalisateur : Mikhaël Hers

Scénario : Mikhaël Hers et Maud Ameline

Image : Sébastien Buchmann

Musique : Anton Sanko

Avec : Vincent Lacoste, Isaure Multrier, Stacy Martin ...


Fiche
bobine

En 2010, avec Memory Lane, puis en 2015, avec Le sentiment de l’été, le jeune cinéaste français Mikhaël Hers traitait déjà du thème de l’absence et du deuil. Dans Amanda, en confrontant au pire ses deux héros, le réalisateur signe un film tout en ellipses et en subtilité qui évite les références évidentes et trop spectaculaires.
A Paris, en ce début d’été, dans un décor presque bucolique, il fait bon circuler à vélo, flâner dans les parcs et aux terrasses des cafés. David, 24 ans, enchaîne les petits boulots, de l’élagage à l’accueil de touristes, tout en cultivant son insouciance adolescente. Il est très proche de sa sœur aînée, professeur d’anglais, qui élève seule sa fille de 7 ans, Amanda. Brusquement, un drame survient, et en quelques instants, il voit le monde s’effondrer avec la disparition de sa sœur…il reste seul avec sa jeune nièce, contraint par le sort d’assumer une responsabilité à laquelle il n’est pas préparé, et chargé de panser les plaies de cette petite fille alors que les siennes sont béantes.
Le cinéaste met en scène avec une rare délicatesse le deuil auquel ces deux êtres sont confrontés, sans céder au pathos ni au réalisme glacé. Les protagonistes sont bien sûr traversés par des sentiments contrastés ; la douleur inhérente au deuil, cette cruelle absence que rien ne semble pouvoir combler, et la joie, les moments de complicité partagés entre deux solitudes naissantes qui s’apprivoisent pas à pas pour mieux remonter la pente.
Mikhaël Hers filme avec retenue, dans une atmosphère solaire, cette situation post-traumatique où chacun cherche un présent et un avenir malgré la chape de plomb de la douleur, et, dans les derniers plans, sur le visage d’Amanda, à travers les larmes et le rire, s’inscrit tout le chemin parcouru. « Elvis has left the building » mais la vie continue…

Sources : Cahiers du cinéma, Les Inrockuptibles, Marianne novembre 2018, Le Monde 21 novembre 2018

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Evénement
en partenariat

Dans le cadre du festival Télérama