La vie invisible de Euridice Gusmao

lundi 6 janvier 2020

18:30 et 21:00

Résumé : Rio de Janeiro, 1950. Euridice, 18 ans, et Guida, 20 ans, sont deux soeurs inséparables. Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l’une d’une carrière de pianiste, l’autre du grand amour. A cause de leur père, les deux soeurs vont devoir construire leurs vies l’une sans l’autre. Séparées, elles prendront en main leur destin, sans jamais renoncer à se retrouver.

Pays : Brésil

Année : 2019

Durée : 2h20

Version : VOST

Titre original : A Vida Invisível

Date de sortie en France : 11 décembre 2019

Réalisateur : Karim Aïnouz

Scénario : Murilo Hauser, Inés Bortagaray et Karim Aïnouz

Image : Hélène Louvart

Musique : Benedikt Schiefer

Avec : Julia Stockler, Carol Duarte, Flávia Gusmão ...

Prix / distinctions : Prix un Certain Regard, Festival de Cannes Prix du jury professionnel et prix du jury étudiant, Pessac 2019


Fiche
bobine

Réalisé par Karim Aïnouz, auteur de Madame Sata, La Vie invisible d’ Euridice Gusmão se présente comme une chronique familiale qui commence dans le Brésil des années 1950. L’héroïne de ce film haut en couleurs n’a rien à voir avec l’Eurydice de la mythologie. D’abord cette histoire se passe dans un pays lumineux, à la langue musicale : le Brésil. Ensuite notre Euridice, concentrée sur son désir de devenir une grande pianiste, ignore les hommes du haut de ses 18 ans. En ce sens, elle est l’antithèse de sa soeur Guida, de deux ans son aînée, qui rêve de rencontrer le grand amour. Dissemblables, elles sont  d’inséparables complices qui s’entraident pour échapper à la surveillance de leur père. Elles se perdent cependant de  vue quand Guida part pour l’Europe au bras d’un marin grec…
L’histoire de ces deux soeurs est à la fois intime et sensible mais aussi épique tant leur combat est semé d’embûches dans cette société verrouillée. En s’appuyant sur les codes du mélodrame, Karim Aïnouz nous émeut sans jamais verser dans la surenchère. Le scénario porté par deux actrices époustouflantes, n’est jamais prévisible. L’image, tournée en 35 mm, est magnifique. Le film ne souffre d’aucune longueur et il devient progressivement la critique sociale d’une époque.
Voilà un film subtil et délicat, une incontestable réussite. « J’étais déterminé à filmer un conte de la solidarité, une histoire qui souligne à quel point nous sommes plus forts ensemble.
Avec La vie invisible d’Euridice Gusmão, j’ai imaginé un film aux couleurs très saturées, avec une caméra proche de ses personnages. Un film chargé de sensualité, de musique, de drame. Un film qui n’a jamais peur d’être sentimental, excessif.
Un film dont le coeur bat à l’unisson de mes deux protagonisteschéries : Guida et Euridice. » Karim Aïnouz

 

 

Sources : Utopia, décembre 2019 – Dossier de presse

 

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