Benni

jeudi 19 mars 2020

19:00 et 21:00

Résumé : Benni a neuf ans. Négligée par sa mère, elle est enfermée depuis sa petite enfance dans une violence qu'elle n'arrive plus à contenir. Prise en charge par les services sociaux, elle n'aspire pourtant qu'à être protégée et retrouver l'amour maternel qui lui manque tant. De foyer en foyer, son assistante sociale et Micha, un éducateur, tenteront tout pour calmer ses blessures et l'aider à trouver une place dans le monde.

Pays : Allemagne

Année : 2020

Durée : 1h58

Version : VOST

Date de sortie en France : 18 mars 2020

Réalisateur : Nora Fingscheidt

Scénario : Nora Fingscheidt

Image : Yunus Roy Imer

Musique : John Gürtler

Avec : Helena Zengel, Albrecht Schuch, Gabriela Maria Schmeide...

Prix / distinctions : Meilleur Premier film, Berlin 2019 . Prix du public, Les Arcs 2019


Fiche
bobine

Benni a 9 ans et elle n’aime pas son vrai prénom, Bernadette. Traumatisée pendant sa petite enfance, elle est sujette à des crises de violence extrême et son agressivité la rend alors dangereuse pour son entourage comme pour elle-même. Confiée aux services sociaux, elle passe de familles d’accueil en foyers éducatifs qui s’épuisent à essayer de la contrôler. Benni n’a qu’un désir : revoir une mère aimante mais qui a peur d’elle et la rejette. Des éducateurs empathiques mais débordés tentent de compenser cette relation destructrice. Benni est prise en charge par Madame Bafané, assistante sociale qui joue le rôle de substitut maternel, et par Micha, l’éducateur scolaire qui tente de l’apprivoiser. Avec Micha, luimême cabossé par la vie, on voit se développer une certaine complicité faisant suite aux provocations habituelles.
Benni est le premier long métrage de la réalisatrice Nora Fingscheidt, primé au festival de Berlin en 2019. Son film de fin d’études, un documentaire sur une secte religieuse, Without this world, avait obtenu en 2017 le prix Max Ophüls de la meilleure première œuvre. Elle nous offre ici un film qui traite avec subtilité un sujet difficile en alternant des scènes paisibles et même bucoliques et des scènes de violence paroxystique, violence soulignée par des mouvements de caméra qui saturent notre vue et par une bande-son à la limite du supportable.
Le film ne tiendrait pas sans la performance de la petite Héléna, casting de génie. On n’oublie pas cette petite fille blonde au visage angélique, à la fois agressive et fragile : « On a toujours recherché le juste équilibre entre l’enfance et la sauvagerie : on a placé au début du film la scène chez le docteur, on y voit une enfant dans toute sa vulnérabilité. C’est plus tard que l’on découvre sa facette agressive » nous dit Nora Fingscheidt.

 

Sources : Dossier de presse  http://www.festivalcineallemand.comhttps://cineuropa.org

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