Tarif unique : 5,00€
Résumé : Lil’ Buck, jeune prodige de la street dance de Memphis baptisée « jookin’ » est rapidement devenu l’un des meilleurs danseurs de la ville avant de décider de prendre des cours de ballet. De cette alchimie va naître un mythe, celui d’un virtuose défiant la gravité, réconciliant deux styles et s’imposant comme une référence pour des artistes comme Yo-Yo Ma, Benjamin Millepied, Spike Jonze ou encore Madonna.
Pays : France
Année : 2020
Durée : 1h25
Version : VOST
Date de sortie en France : 12 août 2020
Réalisateur : Louis Wallecan
Scénario : Louis Wallecan
Image : Mathieu De Montgrand
Avec : Lil’ Buck
Fiche
bobine
Né à Chicago en 1988, Lil’Buck a grandi à Memphis. A l’âge de 12 ans, grâce à sa soeur, il découvre le “Jookin”, danse toute en ondulations qui se pratique sur la pointe des baskets. Il commence à s’entraîner dans son quartier avec des danseurs plus expérimentés. Totalement passionné, il délaisse ses autres activités, le dessin et le basket-ball pour se concentrer uniquement sur la danse.
Louis Wallecan, le réalisateur de ce documentaire, a consacré plusieurs années de sa vie à suivre Lil’Buck, pour comprendre ce que le garçon avait dans la tête. Le film fait d’abord le portrait d’un génie collectif en nous introduisant au Crystal Club, rendez-vous nocturne disparu de la jeunesse de Memphis, autour duquel est né le jookin. Cette danse locale dérivée du ”gangsta walk“, création collective du génie des parkings, mime la violence environnante, la bagarre générale et meurtrière. Cette légèreté durement gagnée sur le béton, Lil’Buck, se rendra compte qu’elle confine à l’entrechat.
Quand il décide de s’intéresser au ballet classique, la greffe prend.
« Lil’Buck est le bienvenu dans l’univers du classique, car il possède une grâce qui transcende tous les univers. Le classique cherche à s’ouvrir au monde depuis toujours, via les artistes mais les institutions restent les institutions conservatrices. Lil’Buck comprend cela et réunit les gens. Il permet aux choses d’évoluer, d’avancer. » précise le réalisateur.
En faisant danser Lil’Buck et les autres sur les lieux que leur histoire traverse, rues, parkings, stations-service, Louis Wallecan montre que cette légèreté-là ne s’arrache à la gravité qu’au terme d’une haute lutte car aucune success story ne suffit à raconter toute l’histoire.
« Avec beaucoup d’élégance et un sens affiné du cadre, Louis Wallecam se pose la seule question qui vaille : comment mettre en scène un corps en mouvement ? En filigrane, Lil’Buck est aussi le récit de la manière dont naissent les contre-culture. » Le Monde.fr
Ce documentaire rythmé et passionnant, nous raconte le destin étonnant d’un gamin qui a osé croire en son talent.
Sources : Dossier de Presse, Le Monde, Libération, août 2020